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Rapport

Le blocus d’Abbas sur Gaza :
objectifs et conséquences

Mahmoud Ajrami


Photo : CPI

Jeudi 29 juin 2017

Dès la victoire du Hamas aux élections parlementaire le 25 janvier 2006, les consultations débutèrent entre l’Etat d’occupation et le président de "l'autorité de la scission" pour assiéger Gaza depuis maintenant plus de dix ans. De même que des agressions incessantes menées pour en réalité anéantir la résistance du peuple palestinien et sa détermination à récupérer ses droits nationaux inaliénables.

Les dernières mesures de Abbas, lorsqu’il a suspendu les allocations des ex prisonniers, des familles de martyrs et des blessés, et arrêté de payer les fonctionnaires dont certains de Ramallah qui ont vu leurs salaires baisser de 30 à 50%, montrent que d’autres mesures plus graves sont à venir. Comme l’a démontré le président de l’Autorité de la scission plus d’une fois, il existe des ententes entre les Américains, les sionistes et Abbas pour déclarer la bande de Gaza comme une province dissidente, et inciter plusieurs pays arabes à y mener des opérations militaires terrestres.

Il y a longtemps, Ryad Mansour, alors représentant permanent de la Palestine aux Nations Unies, avait ouvertement déclaré la même chose. De même que Abbas avait demandé que l’alliance arabe qui combat actuellement les Houthis au Yémen, intervienne à Gaza pour la « libérer » des factions de la résistance.
Il est clair que Abbas a rejoint le Sommet de Ryadh, qui a déclaré que sa prochaine guerre sera contre le « terrorisme » représenté par l’Iran, décrit comme étant la cellule internationale du crime dans la région.
Plusieurs ministres des Affaires étrangères et des chefs d’Etat ayant participé à ce sommet ont qualifié le Hamas de mouvement « terroriste » avec tout ce que cela implique clairement dans leurs intentions et ce qui pourrait arriver à l’avenir.

Il est connu que Abbas pratique une politique évidente, systématique et organisée appelée « renseignements de sécurité » avec l’occupation, et dont les manifestations sont visibles à tous ceux qui connaissent son acharnement à faire arrêter les militants de l’Intifada pour les livrer à Israël.

Les observateurs ont noté une hausse remarquable du nombre de palestiniens arrêtés et détenus pendant l’Intifada, passant de 5 000 à plus 7500, avec une moyenne de 20 interpellations par jour. Cela reflète l’échange des rôles entre les services de sécurité du Fatah et l’armée néo-Nazie en Palestine occupée. D’ici quelques jours, Greenblatt, émissaire du président américain, accompagné de son gendre, négocieront avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu à Tel-Aviv et Mahmoud Abbas à Ramallah, pour coordonner leurs positions afin de lutter ensemble contre le « terrorisme », en d’autres termes la résistance populaire et courageuse, choisie par le peuple pour le représenter avec ses enfants les plus chers afin de défendre son avenir, ses lieux saints et ses principes nationaux.

Le chef du Fatah suit avec force la mission qui lui a été dictée lors des Accords d’Oslo désastreux. En effet, c’est lui qui a demandé à Netanyahu de couper entièrement l’électricité de Gaza, qui a, à son tour, réduit l’approvisionnement en électricité de 15% puis d’encore 12 megawatts, laissant à l’enclave seulement une heure ou deux de courant par jour.

Abbas continue de pratiquer un silence de mort face aux projets coloniaux et de judaïsation en Cisjordanie et à Jérusalem occupées, sans parler des profanations quotidiennes de la Mosquée al-Aqsa et les tentatives des colons et de leur gouvernement d’y imposer une division spatio-temporelle.

Il ne fait aucun doute que le pire est à venir. Il est donc primordial de constituer un front national uni pour contrer les défis du futur, comme Khalil al-Hayya, membre du Bureau politique du Hamas, a affirmé que Abbas est le plus grand obstacle à la réconciliation nationale.

Il faut noter que les répercussions de la crise du Golfe, en particulier le siège du Qatar, permettra l’alliance satanique des pays du Golfe contre la résistance en Palestine et au Liban et l’escalade de violences en Syrie et en Irak. La résistance brave a remporté des batailles de sacrifices et de noblesse cette dernière décennie, accumulant des moyens de force significatifs, imposant à l’ennemi des pertes considérables, et créant une balance de la terreur. Sa défaite cuisante est proche, les batailles sont toujours le combat de volontés par lesquelles des peuples ont confirmé dans l’Histoire que la victoire est l’indéfectible allié, si Dieu le veut.

 

 

   

Les rapports du CPI
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Source : Centre Palestinien d'Information
https://french.palinfo.com/...

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