Rapport
En
Cisjordanie, la résistance individuelle
terrifie
les occupants sionistes
CPI
Photo: CPI
Jeudi 28 novembre 2013
Ramallah – CPI
Les opérations individuelles de
résistance recommencent à frapper dans
la profondeur sioniste. La société
palestinienne trouve l’espoir de voir la
résistance s’activer, cette résistance
qui est cachée par la collaboration
sécuritaire avec l’occupation sioniste
et toutes ces actions destinées à
défigurer la culture de la résistance
dans la société palestinienne.
Ces dernier temps, une série
d’actions individuelles de résistance
ont été effectuées en Cisjordanie, sans
qu’elles ne soient liées. Il y a eu cet
officier sioniste tué dans la région
d’Al-Aghwar par deux jeunes
palestiniens, originaires du village Dir
Samt, de la sous-préfecture d’Al-Khalil.
Il y a eu ce soldat sioniste enlevé et
tué, dans le village de Beit Amin, de la
sous-préfecture de Qalqilia. Il y a eu
ce bulldozer qui s’en est pris à une
caserne de l’occupation sioniste,
conduit par un jeune de la ville d'Al-Quds.
Il y a aussi eu ce soldat sioniste tué,
dans les territoires occupés en 1948,
par le jeune palestinien Hossein
Ghawadira, du département de Jénine.
Mlle Soham Achtieh, activiste sur les
réseaux sociaux, confie au correspondant
de notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que la culture de la
résistance est de nouveau revenue dans
les esprits des jeunes palestiniens. La
Cisjordanie est en affrontement général
avec l’ennemi sioniste. Des
affrontements partout. Des opérations
individuelles successives partout.
Ce sont des jeunes qui mènent ces
opérations. Il leur manque l’expérience,
mais pas la volonté qui frappe et
perturbe la société sioniste. Ces jeunes
se rendent compte que c’est l’absence de
la résistance qui a encouragé cette
colonisation et encouragé les agressions
contre la sainte mosquée d’Al-Aqsa.
Echec sioniste
Tous les médias sionistes ont parlé
de l’incapacité des occupants sionistes
à faire face à de telles opérations de
résistance. Aucune solution, disent des
responsables sécuritaires et militaires.
Le journal hébreu Maariv a rapporté,
le jeudi 14 novembre 2013, d’officiers
hauts gradés, qu’ils sont « incapables
face à de telles opérations
individuelles ».
« Il est difficile de mettre en échec
ce qui passe du cerveau à la main
directement », dit un officier.
Au moins 100 mille Palestiniens, en
Cisjordanie comme dans la bande de Gaza,
sont des bombes possibles, dit pour sa
part le journal hébreu Haaretz, car un
des leurs a été arrêté ou tué par les
occupants sionistes, ou parce que leurs
terrains ont été confisqués.
La réussite d’une opération
individuelle encourage fortement les
autres à en mener, dit l’analyste
militaire du journal hébreu Haaretz.
La culture de la résistance
Dr. Abdou As-Sattar Qassem informe
notre correspondant que les jeunes
palestiniens commencent à refuser la
culture des négociations adoptées par
l’autorité de Ramallah.
Cette autorité, qui collabore avec
les occupants sionistes dans le domaine
de la sécurité, travaille pour effacer
la résistance de l’esprit des jeunes
palestiniens. Peine perdue, les jeunes
palestiniens recommencent à revoir leurs
priorités, ajoute-t-il.
Il est vrai que ces actions
individuelles sont importantes, mais le
vrai travail reste à la charge des
factions palestiniennes armées, souligne
enfin Dr. Qassem.
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