Rapport
Cheikh Hassan Youssef,
un leader révolutionnaire d’une rare
exception
CPI
Photo:
CPI
Mercredi 28 octobre 2015
Ramallah – CPI
Il n’est pas un simple leader du
mouvement de la résistance islamique
Hamas, le cheikh Hassan Youssef. Il
s’agit également d’un homme
révolutionnaire. Son cœur porte la
révolte et l’Intifada contre les
occupants sionistes et leurs colons, en
Cisjordanie et dans la ville d'Al-Quds
occupée.
Cheikh Hassan Youssef aimait tous les
Palestiniens. Dix-sept ans de sa vie, il
les a passés dans les prisons de
l’occupation sioniste. Et chaque fois
qu’il quitte la prison, il est sûr d’y
retourner, la prison est la voie vers la
libération, déclare-t-il.
Cheikh Hassan Youssef n’hésite pas un
instant pour soutenir les Palestiniens
et leurs droits, même si ce soutien le
pousse vers les prisons de l’occupation.
Voilà que les occupants envahissent sa
maison, dans la ville de Ramallah, et
l’amènent vers leurs prisons pour la
quinzième fois.
Carte d’identité
Cheikh Hassan Youssef est né dans la
ville de Ramallah, au nord de la
Cisjordanie occupée, en 1955, dans le
village Al-Jania. C’est dans ce village
qu’il a fait ses études élémentaires.
Ces études secondaires, il les a
accomplies dans le village voisin de
Kafr Nima.
Le père du cheikh Hassan était l’imam
et le prédicateur de la mosquée du
village ; la personnalité du cheikh en a
beaucoup profité. A quinze ans, il était
le responsable de la mosquée de Ramallah
At-Tahta, avant de rejoindre
l’Université d’Al-Quds.
Il est marié avec Mme Sabah Abou
Salem, du village de Bitoniya. Ils ont
eu six enfants.
Ses arrestations
Les autorités de l’occupation
sioniste ont emprisonné le cheikh
Hassan, à quinze reprises. La première
arrestation a été faite en 1971, la
dernière en date le mardi 20 octobre.
Depuis 2003, il n’a vu l’air libre que
pour quelques mois.
En 1992, le cheikh Hassan Youssef a
été expulsé vers le sud du Liban.
En 2006, il a été élu député du
conseil législatif palestinien,
représentant le groupe « Changement et
réforme ». Il est membre du Comité des
forces nationales et islamiques.
Le 25 septembre 2005, il a été
arrêté ; il était dans la prison
sioniste lorsqu’il a été élu. A cette
époque, il y avait une bonne entente
entre les factions palestiniennes.
Après 1993, le cheikh Hassan Youssef
s’est montré un homme fort de
l’Intifada ; à l’époque, il était le
porte-parole du mouvement du Hamas.
La malédiction de
l’occupation
Cheikh Hassan Youssef a donné en
mariage sa fille Salsabil, qui connaît
le saint Coran par cœur, à Amer Abou
Sarhan, le déclencheur de la guerre des
couteaux. Le mariage s’est fait par
vidéoconférence entre Salsabil et Sarhan,
entre Gaza et la Cisjordanie.
Lorsque les services de
renseignements sionistes avaient pris
connaissance de ce mariage, ils ont
arrêté le cheikh Hassan Youssef et ses
garçons Awis et Saïf. Mais cet acte
malveillant n’a pu persuader le cheikh
de continuer son chemin.
Résistant jusqu’au bout
Cheikh Hassan Youssef reste le
symbole de l’union, actif dans son
soutien aux captifs et en bonne relation
avec toutes les factions palestiniennes.
Et pour la réconciliation, le cheikh
Hassan Yousef a participé à plusieurs
réunions, y a mis beaucoup d’efforts et
beaucoup de son temps.
Puis bien qu’il ne se trouve à
l’extérieur des prisons de l’occupation
sioniste que depuis peu, il participait
à toute activité pour soutenir les
captifs palestiniens.
Et la ville d'Al-Quds et la sainte
mosquée d’Al-Aqsa, Cheikh Hassan Youssef
appelle activement à ne pas les oublier,
à les défendre par tous les moyens dont
le Conseil législatif palestinien.
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