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Rapport

Hadja Aïcha : histoire d'une terre,
d'une résistance, d'une nostalgie
CPI


Photo: CPI

Vendredi 24 mai 2013

Al-Khalil – CPI

Expulsions forcées, asile, tente, clé, nostalgie de la terre, droit au retour sur la terre d’origine, droit qui ne tombe jamais dans la prescription… Ce sont des mots et des expressions qui reviennent toujours dans les discussions des réfugiés palestiniens des territoires occupés en 1948, de l’exil, partout dans le monde. Ils reviennent encore les jours de la Nakba (la catastrophe de 1948). Ils reviennent ces jours-ci, lors de la 65ème commémoration de ce tragique événement de la Nakba.

Les Palestiniens ne sont jamais prêts à oublier leur patrie, quoi que fassent les occupants sionistes : judaïsation, changement des repères historiques arabo-islamiques, politique visant à chasser les Palestiniens de leurs territoires, construction de colonies sur les territoires occupés en 1948, de plus en plus, réception de nouveaux immigrés venus du monde entier poussés surtout par l’agence sioniste internationale.

En fait, la série de la Nakba, commencée en 1948, les sionistes montrent une farouche volonté de la continuer, d’en faire d’autres épisodes, en chassant tous les Palestiniens et en élargissant leur Etat non seulement sur toute la Palestine, mais sur la toute la région délimitée par les fleuves du Nil (en Egypte) et de l’Euphrate, en construisant enfin leur prétendu temple à la place de la sainte mosquée d’Al-Aqsa.

Une nostalgie et une clé

Et pour les Palestiniens, ils devront se contenter de la nostalgie et d’une clé jalousement gardée, gardée pour ne pas oublier leur droit au retour.

Mme Aïcha Mohammed Al-Titti Om Mohammed, 82 ans, habite dans le camp de réfugiés palestiniens de Fawwar, au sud de la ville d’Al-Khalil, un camp où vivent plus de sept mille réfugiés. Sur elle, elle garde toujours la clé de sa maison laissée dans son village d’Iraq Al-Manchiyya, au nord-ouest de la ville de Gaza. Il se trouve à 32 kilomètres au loin de Gaza. Le 24 février 1949, les organisations sionistes armées l’ont attaqué et ont chassé ses habitants palestiniens. Et en 1951, ils ont commencé à y installer leurs colonies. Celle de Jat a été la première. Plus de quatorze mille Palestiniens ont été chassés de leur village.

Des souvenirs inoubliables

L’octogénaire Om Mohammed porte toujours ses vêtements traditionnels et les marques du temps. Elle se rappelle de la belle époque : « Nous menions une vie simple et heureuse. Nous avions des fermes, riches en blé, en coton, en avoine… Notre terre était verte. Notre terre était un paradis vert. Nous mangions de notre terre. Nous avions même des tomates, des concombres, des citrons. Nous avions tout, nous n’achetions rien ». A ce stade, elle n’a pas pu empêcher ses larmes de se faufiler à travers les rides profondes de son visage.

Elle a pris son souffle et un verre d’eau, puis elle a continué son histoire. Ce sont les Britanniques qui ont amené les sionistes. Les organisations de Haganah ouvraient le feu sur les Palestiniens, en plein jour. Les villageois ont été obligés de fuir la mort évidente.

Au début des années quatre-vingts, elle était partie voir sa maison et elle l’avait trouvée occupée par un sioniste qui refusait de la quitter.

Retour à la terre, même après la mort !

Om Mohammed se rappelle toute son histoire tragique, depuis son départ forcé. Soixante-cinq ans en exil, dans les camps de réfugiés. Malgré l’âge avancé, elle garde l’espoir de retourner dans sa maison, sur sa terre. Sinon, elle a déjà demandé à ses enfants et petits-enfants d’enterrer son corps à côté de sa maison, dans la terre de ses ancêtres.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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