Accueil PressTV-Iran Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour Les rapports du CPI Le Hamas Les vidéos BDS Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

 
Centre Palestinien
d'Information



 
Invitation à lire





BDS



Solidarité



Produits palestiniens



Eurasie-Afrique


 
En direct d'Iran



Agence syrienne



Agence Russe


 
Radio Chine

Internationale
 
Palestine Solidarité
sur Facebook



 


   


Rapport

Sabra et Chatila,
une mémoire douloureuse et inoubliable

CPI


Photo: CPI

Jeudi 23 septembre 2016

Gaza – CPI

Le monde se réveilla, le 16 septembre 1982, sur l’affreuse nouvelle d’un massacre des plus monstrueux de toute l’Histoire. Des corps disloqués. Des corps sans tête. Et des têtes sans yeux.

Trente-quatre ans plus tard, le massacre perpétré dans le camp de Sabra et Chatila, au Liban, est toujours vivant dans toutes les mémoires. Le massacre fut perpétré durant trois jours, les 16, 17 et 18 septembre 1982. Un bon nombre de gens, de civils sans armes, d’hommes, de femmes, d’enfants, de personnes âgées. La majorité était des Palestiniens. Il y eut aussi des Libanais.

Le nombre de martyrs est estimé entre 3500 et 5000 personnes. A savoir que le nombre total d’habitants du camp de Sabra et Chatila était d’environ 20 mille personnes.

Le massacre débuta lorsque l’armée de l’occupation sioniste, dirigée à l’époque par le ministre de la guerre Ariel Sharon, donna le feu vert à des milices libanaises d’entrer dans le camp et avec l’arme blanche liquider ses habitants. L’armée de l’occupation avait la mission d’encercler le camp et de l’éclairer.

Auparavant, l’armée de l’occupation sioniste et l’armée du Liban Sud avaient encerclé le camp de Sabra et Chatila et y firent entrer des centaines d’hommes armés, sous prétexte de chercher 1500 combattants palestiniens. Ces combattants étaient cependant à l’extérieur du camp. A l’intérieur, il n’y avait que des enfants, des femmes et des personnes âgées. Ils furent tués et les bulldozers sionistes entrèrent pour raser le camp, les maisons et même les corps pour dissimuler le crime.

Ce fut pour se venger des Palestiniens qui avaient résisté pendant trois mois contre la machine de guerre sioniste et son siège. La résistance palestinienne quitta Beyrouth sous une protection de la communauté internationale. Mais la même communauté laissa les innocents civils face à leur destin, à cette tuerie sans précédent.

En réalité, le massacre avait pour but de pousser les Palestiniens à quitter le Liban et les inciter à prendre des positions contre leurs dirigeants.

Tout le monde sait que le massacre de Sabra et Chatila n’est pas le premier de la sorte. On n’est prêt d’oublier les massacres de Dir Yassine, de Jénine, de Gaza, par exemple. Le problème, c’est que les criminels sont encore libres, sans jugements !

Sabra et Chatila

Sabra est un quartier du département de Jabal Labnan. Bien qu’il soit habité par un grand nombre de Palestiniens et que son nom soit lié à Chatila, il n’est pas considéré comme un camp.

Chatila est en revanche un camp permanent construit par l’UNRWA, en 1949, pour recevoir les réfugiés chassés de leurs villages palestiniens d’Amka, Madj al-Kurum et al-Yajour, au nord de la Palestine.

Le terrain du camp connut le massacre de Sabra et Chatila, en septembre 1982, puis les événements de la guerre civile, entre 1985 et 1987.

La superficie du camp est d’un seul kilomètre carré, habité par plus de douze mille réfugiés palestiniens. Cette zone des plus denses en habitants n’a que deux écoles et un unique centre médical, avec de petites maisons humides, avec des égouts des plus étroits et parfois même ouverts !

Les événements du massacre

C’est Rafael Eitan, chef d’état-major, et Ariel Sharon, ministre de la guerre du cabinet de Menahem Begin, premier ministre israélien de l’époque, qui avaient pris la décision de commettre le massacre, main dans la main avec le parti libanais d’al-Kataïb.

En effet, le 16 septembre 1982, les habitants du camp de Sabra et Chatila se réveillèrent sur une scène des plus sanguinaires de l’histoire du peuple palestinien.

Trois groupes, chaque groupe composé de cinquante hommes armés, envahirent le camp et commencèrent à tuer les civils, inlassablement.

Au moment de la tuerie, le camp était hermétiquement assiégé par l’armée de l’occupation sioniste et les milices de l’armée du Sud libanais, lorsque les groupes y entrèrent et commirent leur crime contre des civils sans arme, crime collectif bien rare dans l’histoire, toute l’histoire.

 

 

   

Les rapports du CPI
Les dernières mises à jour



Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

Abonnement newsletter: Quotidienne - Hebdomadaire
Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org


Ziad Medoukh

Analyses et poèmes
 
Toumi Djaidja

Analyses

René Naba

Analyses
 
Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Bruno Guigue

Analyses

Chems Eddine Chitour

Analyses

Mikhaïl
Gamandiy-Egorov

Afrique-Russie
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses
 
Salim Lamrani

Analyses
 
Manlio Dinucci

Analyses
 
Mohsen Abdelmoumen

Analyses