Rapport
Rima Khalaf démasque la politique
discriminatoire israélienne et la
complicité de l’ONU
CPI
Photo du
CPI
Mercredi 22 mars 2017
Gaza – CPI
Madame Rima Khalaf, secrétaire exécutive
de la commission économique et sociale
des Nations unies pour l’Asie
occidentale (ESCWA), a pu prouver le
caractère discriminatoire de l’Etat
d’occupation et de sa politique
d’apartheid menée contre les
Palestiniens. Madame Rima Khalaf a pu
aussi prouver la politique complice des
Nations unies avec "Israël". Cette
organisation mondiale, qui prétend
défendre les droits de l’homme, couvre
"Israël", ses crimes et discriminations.
En effet, ladite
commission a publié un rapport
confirmant la politique d’apartheid
menée par l’occupation sioniste contre
le peuple palestinien. Cette occupation
fait tout pour déchirer et opprimer ce
peuple où qu’il se trouve. C’est la pure
réalité que personne n’aime voir et
entendre, ni à Washington ni à Tel-Aviv,
dit Madame Khalaf, commentant le
rapport.
Bizarrement,
Antonio Guterres, secrétaire général des
Nations unies, a demandé à Madame Khalaf
de retirer le rapport. Ne voulant être
un faux témoin, elle a donné sa
démission. Cette démission a été
accueillie avec joie par "Israël".
Madame Rima Khalaf
D’une famille
jordanienne, Madame Khalaf est née en
1953, dans la capitale jordanienne
Amman. Au début des années soixante-dix,
elle est partie faire ses études à la
faculté d’économie de l’Université
Américaine. De cette université, elle
est sortie avec une maîtrise et un mari,
l’homme d’affaires Hani al-Hinidi.
Ensuite, Madame
Rima est partie vers les Etats-Unis où
elle a fait son doctorat à l’université
de Portland.
Par le journal
britannique The Financial Times, elle a
été élue parmi les cinquante
personnalités qui avaient eu un impact
au cours de la dernière décennie.
Entre les années
1993 et 1995, Madame Rima a été ministre
de l’industrie et de l’économie.
Ministre de la planification entre 1995
et 1998. Vice-premier ministre en
gardant son portefeuille de
planification, entre 1999 et l’an 2000.
Entre 2000 et 2006,
elle a occupé le poste de secrétaire
général adjoint du bureau arabe du
programme de développement des Nations
unies.
A cette époque,
elle a réalisé, épaulée par un certain
nombre d’experts arabes, plusieurs
rapports. Son premier rapport, en 2002,
a énuméré ce qui était à améliorer dans
le monde arabe : la liberté, le savoir,
la situation de la femme.
Son rapport, publié
en 2004 sous le titre « Vers la liberté
dans le monde arabe », a obtenu le prix
du « Roi Hossein pour la direction
humaine ».
C’est en 2007
qu’elle a été désignée directrice
régionale du bureau des pays arabes du
programme de développement des Nations
unies. Elle a montré un
professionnalisme et un humanisme
exceptionnels.
Positions fortes
Pour ses fortes
positions contre l’occupation sioniste,
l’entité israélienne ne se montrait
satisfaite. Son ambassadeur a demandé au
secrétaire général de l’ONU de la
renvoyer.
Dans la conférence
de lancement de l’ESCWA, en Tunisie, en
février dernier, Madame Khalaf n’a pas
mâché ses mots. Elle a réaffirmé que les
formes d’ingérences étrangères contre
les droits et la dignité arabes sont
nombreuses. Les plus dangereuses en sont
l’occupation israélienne de la
Palestine, du Golan syrien et de
certains terrains libanais. Cette
occupation, qui vient contre la décision
et les conventions internationales,
continue pourtant sans aucune
dissuasion.
Notons enfin que
Madame Khalaf a obtenu plusieurs prix et
médailles, dont le prix de la Ligue
Arabe pour les dames arabes distinguées
sur la scène internationale.
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