Rapport
Les
millionnaires au pouvoir en "Israël"
CPI
Photo: CPI
Lundi 21 octobre 2013
Palestine – CPI
Les écarts économiques entre les
couches sociales en "Israël" ne cessent
de grandir. La population ne cesse d’en
parler. Et les critiques à l’égard de
ces millionnaires qui font la politique
ne cessent de se multiplier.
En fait, en "Israël", les riches
tentent d’obtenir des privilèges, au
niveau des impôts et de la législation.
Dans ce but, ils créent des groupes
d’influence et des liens étroits avec
les politiciens, entre autres.
La dernière bataille électorale
israélienne a mis la lumière sur ce
qu’on appelle « la classe moyenne »,
dont les gens commencent à travailler
tôt. Ils payent les impôts et quelques
années de leur vie pour servir l’armée.
Pendant cette campagne-là, beaucoup
avaient le sentiment que leur Etat ne
traitait pas tout le monde à part égale
et que la vie quotidienne en "Israël"
était plus difficile que dans les pays
occidentaux.
Malgré ces sentiments, les Israéliens
retournent aux urnes et votent pour les
mêmes personnes dont le style de vie est
bien différent de celui de la classe
moyenne israélienne.
Le magasine Forbes publie
périodiquement une liste des riches
israéliens qui pratiquent la politique
en "Israël". Et chaque fois, cette liste
connaît de nouveaux visages. Sur la
nouvelle liste, il y a par exemple
Benyamin Netanyahu. Il occupe le sixième
rang avec une petite fortune de onze
millions seulement.
Ce qui attire l’attention, c’est le
fait qu’il a ramassé son argent entre
les années 1999 et 2002, à l’époque où
il était premier ministre. A la fin de
cette période, il a perdu les élections
au profit d’Ehud Barak. Durant ces trois
ans où il occupait ledit fauteuil, son
compte bancaire s’est enflé de plusieurs
millions de shekels.
Les années où Netanyahu n’occupe pas
une fonction publique, il donne des
conférences au rythme de 50 mille
dollars pour chaque séance. Ses clients
sont des sociétés privées
internationales et des universités.
Netanyahu porte un diplôme de la
célèbre université américaine MIT. A son
retour en "Israël", il a commencé par
occuper le poste de directeur de
marketing dans une entreprise de draps.
Ensuite, il est successivement devenu
ambassadeur d’"Israël" aux Nations
Unies, vice-ministre des affaires
étrangères, membre de la Knesset,
ministre des finances, puis premier
ministre.
En tête de ladite liste de riches
politiciens se trouve Nir Barakat, le
président de la municipalité de la ville
occupée d’Al-Quds (Jérusalem). Il
possède 120 millions de dollars. Barakat
représente les riches de la haute
technologie israélienne. Il est allé
jusqu’à consacrer les activités
culturelles de sa municipalité à ce
domaine économique.
Finalement, les deux lustres
politiques Yaïr Lapid et Naphtali
Bennett commencent à prendre leur place
dans le ciel des millionnaires qui
pratiquent la politique.
Article paru dans Globe, le 11
octobre 2013, traduit et résumé par le
département français du Centre
Palestinien d’Information (CPI)
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