Rapport
La réussite émerge des ruelles du camp
de réfugiés, Narimane en est un bon
exemple
CPI
Photo :
CPI
Jeudi 20 juillet 2017
Gaza – CPI
« Inqualifiable est la joie de ma belle
réussite, ma famille a la tête haute. »
C’est ainsi que Mlle Narimane Abou
Mossaïd résume la joie qui règne dans sa
maison. Sa maison est en fête pour sa
réussite au bac : elle est arrivée
troisième sur toute la filière
littéraire, sur tous les départements de
la Palestine, avec une moyenne de 99,1
sur 100.
Dans la maison de Mlle Narimane Abou
Mossaïd, on voit la simplicité dans tout
son état. Déjà, très simple est la
longue ruelle conduisant vers sa maison,
très simple sont tous les meubles,
toutes les chambres et tous les détails.
Efforts perpétuels
Chacun a les
résultats de son travail, dit la
bachelière Narimane. Narimane commençait
à travailler très tôt le matin, avant la
tombée de la chaleur, surtout ces
derniers temps, avant les examens et
pendant.
Elle a mis tous ses
efforts :
« J’avais mis un
objectif devant moi, toute l’année : la
réussite. Toutes les difficultés ne
pouvaient me dissuader. Même pas la
crise de l’électricité ; une petite pile
me suffisait pour la lumière, je
commençais ma journée avec les premières
lueurs du petit matin. »
Narimane était en
course avec le temps, les heures
couraient sans répit, l’électricité
n’aidait point.
Elle se rappelle :
« La raison
principale de ma réussite est le défi, à
l’intérieur de moi. Il y a aussi le
soutien de mon père et ma mère, je ne
sais pas comment les remercier. »
Narimane voudrait
étudier l’anglais et allait loin. Elle
est désormais célèbre dans toute la
bande de Gaza.
La joie partout
La petite maison ne
pouvait qu’à peine contenir tout ce
monde venant exprimer sa joie.
Mme Tahani Abou
Mossaïd, la tante de Narimane, est
fière. La fille de son frère est
toujours excellente malgré toutes les
difficultés dont les problèmes
financiers.
La mère de Narimane
a bien participé à la réussite de sa
fille. Elle l’accompagnait toute
l’année. Le soutien moral aux lycéens
est très très important, dit-elle.
Baker Abou Mossaïd,
le père de la nouvelle bachelière
Narimane, ne peut cacher sa joie. C’est
un jour de joie exceptionnelle. « C’est
ma troisième fille, mais la plus
brillante. Je remarquais comment elle se
réveillait tôt avant l’aube pour
travailler », dit-il finalement.
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