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La crise de carburant tue les manufactures d'huile d'olive
CPI


Photo: CPI

Mardi 19 novembre 2013

Gaza – CPI

La petite manufacture de presse d’olive d’Abou Ramadan "Daloul" paraît vide, tout au contraire de ce qu’elle doit être dans ces jours de l’année : la saison de l’olive et de son huile.

N’ayant rien d’autre à faire, les frères Abou Al-Abd et Abou Ramadan et une autre personne n’ont d’autre choix que de siroter leur thé. Ils parlent de cette saison qui vient de s’achever, une saison amère, pleine de problèmes, beaucoup plus que des saisons d’avant, des problèmes qui sont même apparus pour la première fois.

Toute usine, petite ou grande, a besoin d’électricité et de carburant pour fonctionner. Mais ces derniers temps, le courant et le carburant mettent du temps à venir, au compte-goutte, ce qui augmente le coût et dissipe tout espoir de pouvoir profiter de cette saison.

Les statistiques du ministère de l’agriculture de la bande de Gaza disent qu’il y a 22 presses produisant quelque 1300 tonnes d’huile d’olive. La consommation de la bande de Gaza s’élève cependant à 3600 tonnes. La différence est importée de Cisjordanie, d’Egypte et de Syrie.

Coûts élevés

En attendant l’arrivée d’électricité, dans la presse "Daloul" ne travaillent que deux personnes. Son directeur Abou Ramadan et son adjoint Abou Al-Abd. Les six autres travailleurs attendent chez eux que le téléphone sonne pour les informer que le courant est arrivé et que  le travail a repris.

C’est la saison la plus mauvaise depuis plus d’une décennie, dit Abou Ramadan, à cause du manque d’électricité et de l’absence de carburant.

Habituellement, la saison commence au début d’octobre et se termine à la fin de novembre. Le manque de carburant l’a achevée beaucoup plus tôt. « Le carburant que j’avais a pris », dit Abou Al-Abd. Tout cela rend le prix de l’huile d’olive très cher.

Les clients

Un client arrive et pose une question sur le prix d’un bidon d’huile. Dès qu’il entend qu’il est de 120 dinars jordaniens, il fait un geste de protestation et part sans vouloir connaître les détails.

L’homme ne peut pas en acheter, il a raison, c’est trop cher, avoue Abou Al-Abd.

En fait, la fermeture des tunnels fait beaucoup de chômeurs et baisse le pouvoir d’achat. « Ainsi, nous avons perdu plus de 20% de nos clients », se plaint Abou Al-Abd, en voyant ses machines en arrêt forcé.

Une fin très prématurée

La situation dans la manufacture Oda est un peu différente, remarque le correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI). Le courant vient d’arriver et a donné la vie aux machines qui commencent à tourner et verser de l’huile dans les bidons.

Le propriétaire de la manufacture Hadj Nasr dit que la saison a mal commencé ; les oliviers n’ont donné que 20% de leurs fruits, un niveau des plus bas depuis une dizaine d’années. Les occupants sionistes ont massacré les oliviers d’âge mûr. « Cette année, la saison a fini avant même qu’elle ne commence », ironise Hadj Nasr.

Habituellement, Hadj Nasr fait marcher trois lignes de production avec le diesel. Cette année, il en fait travailler une seule seulement avec de l’électricité, bien qu’elle soit trois fois plus chère, manque de carburant oblige.

Dix mille litres de carburant

Le ministère de l’agriculture de la bande de Gaza n’a pu offrir aux manufactures d’huile d’olive que dix mille litres de carburant, ne suffisant que pour quelques heures seulement. Trois d’entre elles n’ont pu travailler, confirme Fathi Abou Chimala, directeur d’informations du ministre.

Gaza n’a produit que 7 tonnes d’huile, au lieu de 1300 tonnes produites annuellement.

Il ne reste que quelques jours et l’odeur remplissant les fermes entourant les manufactures de l’huile d’olive, annonçant ainsi la fin de la saison, beaucoup plus tôt que d’habitude.

 

 

   

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Source : Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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