Rapport
Le village d’Azzun encerclé par
l’occupation sioniste
et trois de ses
colonies !
CPI
Photo :
CPI
Samedi 19 août 2017
Qalqilia – CPI
Le nombre de
détenus du village d’Azzun, à l’est de
la ville de Qalqilia, au nord de la
Cisjordanie, ne cesse d’augmenter. Il y
a une vraie attaque, une attaque
sioniste de plus en plus accélérée
contre le village. La vie de ses
habitants est désormais une vie d’enfer. La dernière
arrestation porte le numéro 146, le
numéro d’un habitant du village d’Azzun
interné dans les prisons de l’occupation
sioniste, jusqu’au 9 août 2017. Le
nombre pourrait augmenter à tout moment.
Les dix mille
habitants du village d’Azzun vivent des
difficultés et des souffrances
incessantes, étant en contact quotidien
avec les colons et les soldats de
l'occupation sioniste.
Blocus à tous les
niveaux
Depuis quelques
semaines, les autorités de l’occupation
sioniste mènent une politique de blocus
non déclarée. Elles installent des
barrages, partout et tout le temps, et
obligent la population à n’entrer et
sortir que par ces barrages. A noter que
les trois autres entrées sont déjà
fermées par de grosses pierres.
Le nom du village
d’Azzun est souvent répété par les
médias hébreux, avec une provocation
perpétuelle contre le village,
l’accusant d’abriter des « terroristes »
qui attaqueraient les colons et les
patrouilles sionistes.
Et l’armée de
l’occupation impose, officiellement, une
série de mesures punitives à l’encontre
de la population et un encerclement
hermétique, sous prétexte de voir des
véhicules sionistes endommagés.
A plusieurs
reprises, l’armée de l’occupation a jeté
des papiers de menaces sur les rues et
les maisons. Les papiers accusent le
village d’être la base d’attaques et
prétendent vouloir y mettre fin.
Les papiers
menacent de mener des mesures punitives
collectives, si le jet de pierres
continue contre les soldats de
l'occupation.
Souffrances à tous
les niveaux
Le villageois Ahmed
Ridwan expose une série de violations
pratiquées par les forces de
l’occupation sioniste. Les assauts
donnés aux maisons et aux ateliers de
cordonnerie et de tournage,
l’empêchement de tout mouvement des gens
et des biens n’en sont que des exemples.
Puis, ajoute-t-il,
il y a les arrestations qui se
concentrent sur les jeunes et les hommes
très jeunes du village. La plupart sont
accusés de jeter des pierres sur les
véhicules des colons.
Les colons de la
région considèrent les habitants du
village d’Azzun comme des émeutiers de
premier ordre. Ils oublient que ces gens
sont là depuis des milliers d’années,
tandis que la colonisation autour du
village n’est là que depuis quelques
années, depuis 1978 plus précisément.
Depuis cette date
en fait, trois colonies sionistes ont
sorti la tête. La colonie de Karni
Chamroun, en 1978, d’environ sept cents
hectares. Ma’alieh Chamroun, en 1980,
d’environ 190 hectares. Enfin, Ghanat
Chamroun, en 1985, d’environ 50
hectares.
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