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Rapport

Lorsqu’on est voisin d’un colon menaçant de mort !

CPI

 
Photo: CPI

Mercredi 18 février 2015

Silfit – CPI

Barbelés, caméras, portails en fer, véhicules de l’armée de l’occupation sioniste, hommes armés de la colonie d’Al-Qanat, pierres et menaces de mort lancées par les colons représentent le lot quotidien de la famille Hani Amer, au village de Masseha, à l’ouest de Silfit. Aucune solution ne se profile à l’horizon pour sauver cette famille de ses souffrances. Elle vit l’enfer.

La surprise du chef de famille Hani Amer a été très grande lorsqu’il a constaté que le mur de séparation discriminatoire allait séparer sa maison de tout le village. La maison avait déjà la malchance de voir surgir de la terre la colonie d’Al-Qanat qui avait volé les meilleures et les plus fertiles des terres palestiniennes dont environ trois hectares appartenant à la famille, confie Amer au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI).

Histoire et souffrances

Hani Amer dévoile que ses souffrances ont débuté avec la Nakba (la catastrophe de 1948). C’était à cette époque qu’il avait été chassé de son village d’origine de Kafr Qassem, à l’intérieur de territoires occupés en 1948. Il s’est installé dans le village de Masseha et a construit une maison dont les occupants sionistes ont démoli certaines parties, en 1990, sous prétexte qu’elles étaient illégales.

Imaginez que votre voisin est un colon, que les soldats ne quittent pas la cour de votre maison, que les gardes de la colonie vous observent jour et nuit ! « Quelle vie a-t-on face à des soldats armés jusqu’aux dents et à des colons qui menacent de te chasser et de te tuer ? », se demande-t-il.

Au début, la maison est devenue une sorte de prison isolée. Sous des pressions d’hommes solidaires et d’hommes de loi, on nous a permis d’ouvrir une brèche dans le mur discriminatoire, sous la responsabilité du chef de famille, un petit accès au monde extérieur.

Un cauchemar colonial

Les occupants sionistes ont transformé la maison de Hani Amer en prison et sa vie et celle de sa famille en vrai cauchemar, sur tous les niveaux, psychologique, social, éducatif.

Elle était toute petite, lorsque la construction du mur discriminatoire a commencé.

« Nous survivons dans une vraie prison. Nous sommes privés de toute visite de la part de nos parents et on ne peut jouer comme tous les enfants. Même mes camarades d’école ne pouvaient venir me voir que très rarement. Devant nous se trouve le mur. Et autour de nous, nous ne voyons que des colons et des soldats armés jusqu’aux dents », dit-elle.

Cette maison ne connaît pas le goût d’une vie normale, calme et décente. Aux heures du jour, ce sont les gardes qui ont les yeux et les armes braqués sur ses membres, surtout sur ses huit enfants. Et aux heures nocturnes, ils sont le sujet d’agression de leurs mauvais voisins, les colons d’Al-Qanat, une de ces vingt-quatre colonies installées abusivement dans le département palestinien de Silfit.

Les souffrances de la famille de Hani Amer font partie de celles de tout le village de Masseha. Le village de Masseha a en fait perdu beaucoup de ses terres fertiles et de ses arbres fruitiers isolés par le mur de séparation discriminatoire ou complètement déracinés.

La maison de Hani Amer reflète en effet toutes les souffrances permanentes que les Palestiniens subissent à cause de ce maudit mur, dit le chercheur Khaled Maali. Toutes les zones isolées par le mur en souffrent d’une façon ou d’une autre, tout au long de la journée et de la nuit.

Maali attire l’attention sur le fait que les occupants sionistes ont installé sur les terrains du village de Masseha trois colonies : Al-Qanat, Atis Frayem et Chiar Takfa. Ainsi, 70% des terrains du village ont été confisqués ou isolés. Remarquons enfin que la colonisation a dépouillé environ six cents hectares des terrains du village de Masseha.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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