Rapport
A al-Khalil : le vestige historique
«
Bassin d’as-Soltan » victime de
l’occupation sioniste
CPI
Photo :
CPI
Mardi 17 avril 2018
Al-Khalil (Hébron)
– CPI
Al-Khalil, la ville
du prophète Ibrahim, le père des
prophètes, est devenue un point du
conflit culturel et civilisationnel
entre les Palestiniens d’un part,
c’est-à-dire les vrais propriétaires de
la terre, et les occupants sionistes.
Ces derniers pratiquent la
discrimination, la judaïsation et le vol
de la terre et du droit palestiniens.
Ils ont porté atteinte aux monuments
arabo-islamiques. Ils sont allés jusqu’à
extorquer des parties de la sainte
mosquée d’al-Ibrahimi et les transformer
en temple. Ils ont changé les noms. Ils
ont falsifié l’Histoire. Ils ont conçu
de toutes pièces des histoires
talmudiques loin de toute vérité.
En dépit de toutes
les tentatives sionistes, la ville
d’al-Khalil est restée résistante contre
toute agression, elle préserve son
aspect arabo-islamique. Elle garde ses
aspects historiques dont le bassin d’as-Soltan
et l’école al-Ibrahimi. Ces vestiges
sont cependant encerclés par les
occupants sionistes et leurs colons. Les
Palestiniens ne peuvent les atteindre.
Les origines
historiques
Une large vallée
sépare le quartier historique de Qaytoun,
dans l’ancien bourg d’al-Khalil, à 300
mètres de la mosquée d’al-Ibrahimi, du
quartier Bani Dar. Il y a plusieurs
sites historiques. Le plus important est
le « Bassin as-Soltan », bâti par le
sultan mamlouk Saïf ad-Din Qalawoun.
De l’eau pour les
pèlerins
L’historien Adnan
Abou Tabaneh précise que ce bassin avait
été construit pour désaltérer les
pèlerins allant vers l’Arabie pour
désaltérer aussi les soldats combattant
les Mongoles et les Croisés.
Dr Abou Tabana dit
au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information que la ville
d’al-Khalil constituait une étape
recevant les voyageurs venus de Turquie,
de la Grande Syrie et d’Egypte et allant
vers l’Arabie. Les voyageurs se
mettaient autour du Bassin du Sultan
pour se reposer, se laver, se désaltérer
et abreuver leurs montures.
Le blocus et la
judaïsation
Depuis l’occupation
de la ville d’al-Khalil, durant la
guerre de 1967, les occupants sionistes
ne cessent de dévorer la terre
palestinienne, d’y installer leurs
colonies, de changer ses aspects.
Et ces occupants
ont profité de l’opération d’al-Doba, en
1984, opération qui avait tué six
colons, pour mettre la main sur beaucoup
de sites, en prétextant qu’ils font
partie de leur ancien quartier, où
habitaient les juifs pendant l’époque
ottomane.
Abdou al-Hai
Hantish, expert en affaires de la
colonisation, dit que la politique
sioniste est basée sur le mensonge et la
falsification pour mettre la main sur
tout ce qui est palestinien.
Les occupants
sionistes ont envahi la sainte mosquée
d’al-Ibrahimi et en ont transformé une
grande partie en un temple juif. Ils ont
aussi mis la main sur l’école d’al-Doba,
l’école d’Osama Ben al-Monqith, la
clinique d’al-Ikhwan, le souk d’al-Khoar,
le bassin d’as-Sultan, l’Ancienne
Station. Ils les ont encerclés et ont
empêché les Palestiniens d’atteindre ce
lieu. Tout est bon tisser une Histoire à
leur mesure.
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