Rapport
La porte d’as-Sahirah,
la beauté de l’architecture face à la
judaïsation
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 16 février 2018
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
Bab as-Sahirah est
une porte historique de la ville d’al-Quds,
d’une richesse architecturale
exceptionnelle. Elle fait partie du mur
nord de la clôture de la ville. Elle est
à l’est de la porte d’al-Amoud et mène
vers le quartier d’as-Sa’diya et celui
de Bab Hitta. Youssif an-Natcha,
directeur du tourisme et de
l’archéologie de la sainte mosquée d’al-Aqsa,
dit qu’as-Sahirah veut dire lieu plat et
spacieux. Avec le temps, le nom s’est
transformé en az-Zouhour, qui signifie
les fleurs, alors que pourtant, la porte
ne porte aucun dessin de fleur.
La porte a d’autres
noms dont Hérode, le roi romain,
Medellin, de l’ère des Croisés. La porte
est un peu plus petite que les portes
d’al-Amoud et d’al-Asbatt. Son histoire
évidente remonte à l’époque du sultan
ottoman Suleyman le Magnifique.
Disposition de la
porte
La direction
actuelle de la porte d’as-Sahira remonte
au début du vingtième siècle. A cette
époque, le style de construction
consistait à ce que les entrées soit
perpendiculaires à la clôture.
La porte est
constituée d’une petite entrée, sous une
surface vide, puis d’un arc. L’entrée
mène vers des couloirs allant vers le
côté gauche, allant ensuite vers la
ville, toujours selon Youssif an-Natcha.
La décoration de la
porte
La façade
intérieure consiste en trois cercles en
pierre où des décorations géométriques
se chevauchent. Et cela est une
décoration islamique originale, rien à
voir avec l’emblème de Salomon. La
preuve, c’est que ce dessin est fait sur
une simple face intérieure et n’a pas
pris de grande importance.
En allant vers
l’est, le visiteur aura l’occasion de
voir la tranchée qui entourait la
clôture nord. La pente est plus claire
pour celui qui se met debout vers la
tour qui se trouve face à l’école ar-Rachidiya.
La tour et ses
belles décorations et le bel écriteau
sont au niveau des yeux, bien bas par
rapport aux autres lieux de la clôture,
dit Youssif an-Natcha.
An-Natcha remarque
enfin que le visiteur pourra se faire
plaisir aux yeux en regardant les
écritures ottomanes, la décoration des
cercles en pierre et les feuilles à
trois lobes.
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