Rapport
Les occupants sionistes réagissent
selon un esprit de haine et de vengeance
!
CPI
Photo:
CPI
Jeudi 15 octobre 2015
Naplouse – CPI
Encore une fois, les forces sionistes
d'occupation ont attaqué, de façon dure
et sauvage, la ville de Naplouse,
laissant plus de dix blessés, à l’aube
de samedi dernier, où sept personnes ont
également été arrêtées.
Ce n’est pas la première fois que la
ville est attaquée, mais cette fois, la
sauvagerie des soldats de l’occupation
sioniste a dépassé toutes les bornes.
Les soldats ont bien montré leurs dents
et une volonté de se venger de la mort
de deux de leurs colons, deux jours
auparavant.
Les soldats ont traité les habitants
civils de façon très dure ; ils n’ont
épargné personne. Tout le monde, les
hommes et les femmes, les petits et les
grands, ont leur part d’insultes et
d’agressions ; toutes les maisons
visitées ont été dévastées.
L’invasion
A deux heures du matin, des centaines
de soldats israéliens avec plus de
quarante engins militaires ont envahi la
ville de Naplouse et se sont orientés
vers le quartier Ad-Dahiya, à l’est de
la ville.
Anwar Mona, les occupants ont arrêté
son fils. Ce n’est pas la première fois
que les soldats de l’occupation
envahissent sa maison, mais cette fois a
été la plus violente. Leurs chiens
policiers avaient essayé de mordre le
pied de sa femme ; ce sont ses larges
vêtements qui l’ont sauvée.
Et son frère, cheikh Abdou An-Nasser,
l’imam de la mosquée d’Ommahat Al-Mominine,
a été transféré vers l’hôpital, après
avoir été poussé par les soldats
sionistes derrière la porte.
Cheikh Mona avait demandé aux soldats
d’attendre un peu pour venir ouvrir la
porte, mais les soldats l’ont cassée
avec leurs engins. Les soldats l’ont
questionné sur une personne dont le
prénom est Mustapha et que personne ne
connaît.
Enfin, les soldats ont arrêté Abdou
Al-Karim Mona, 28 ans. Il travaille
comme technicien de décoration. Il vient
d’avoir son premier garçon Motasime.
Trois frères, trois
victimes
Non loin de la maison de la famille
de Mona, les forces sionistes
d'occupation pratiquaient des
agissements des plus sauvages à
l’encontre des familles d’Al-Kossa, de
Khattab et Aléoui.
Trois jeunes, Zahi, Samir et
Abdallah, de la famille Kossa, ont été
interpellés. Leur mère raconte comment
les soldats sionistes ont furieusement
fait leur irruption dans la maison,
renversant ce qui s’y trouvait,
confisquant deux voitures, frappant même
la femme de Samir et sa mère avec les
crosses de leurs fusils.
La famille Hadj Hamed, à l’est de la
ville, a aussi reçu sa part de la
sauvagerie de l’occupation. Les soldats
ont détruit tout ce qu’ils ont vu, avant
d’arrêter les frères Yahya et Abdou
Ar-Rahman. Là aussi, ils ont frappé la
fille de son frère, qui était couchée
dans son lit, avec les crosses de leurs
fusils.
Les soldats ont ouvert le feu sur
l’entrée de la maison, obligé Yahya et
son père à quitter leurs vêtements,
avant de laisser leurs chiens les
mordre. Ils ont volé toute somme
d’argent trouvée.
Il était clair pour tout le monde que
les soldats sionistes faisaient exprès
de semer la terreur par tous les moyens.
Un vrai terrain de
combat
Parallèlement, le quartier d’Ad-Dahya
et la rue d’Al-Quds se transformaient en
réel terrain de combat. Les forces
sionistes d'occupation ouvraient le feu
de façon hystérique en direction de
jeunes manifestants, et ils en ont
blessé une dizaine.
A noter qu’avant l’invasion de la
ville de Naplouse, les avions de
reconnaissance survolaient la ville,
toute la nuit.
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