Rapport
Tout le monde a participé dans la «
marche du retour », dont le bébé Mazen !
CPI

Photo :
CPI
Dimanche 15 avril 2018
Gaza – CPI
Depuis le début des
activités de la grande « marche du
retour », sur les frontières orientales
de la bande de Gaza, Hadj Sofhi al-Maghribi
amène ses garçons et leurs femmes et ses
petits-enfants. Depuis cette date-là,
ils vont vers la ligne de démarcation
pour exprimer leur amour et leur
nostalgie à leur village d’origine de
Barir d’où leurs familles avaient été
chassées durant la Nakba (la catastrophe
de 1948). Hadj Sobhi dit au
correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information qu’il a amené
toute la famille dont son petit-fils, le
bébé de sept mois Mazen Foqaha. Hadj
Sobhi s’était fait la promesse de
participer aux actions de la grande «
marche du retour », avec ses garçons,
leurs femmes et ses petits-enfants.
Hadj Sobhi a huit
enfants, dont l’aîné qui avait récemment
eu son bébé Mazen Foqaha. Depuis le
début de la marche, sa famille
l’accompagne sur les frontières.
Une participation
quotidienne
Devant la ligne
frontalière, ceux qui participent aux
activités de la « marche du retour »
viennent en groupes ou individuellement.
Ils s’y présentent vers les tentes de
cette marche. Ils y mangent, boivent,
discutent et même jouent.
Hadj Sobhi confirme
:
« J’y viens tous
les jours, afin de confirmer mon droit
et le droit de mon petit-fils de sept
mois Mazen. »
La mère du bébé
tient à y être présente, avec son bébé,
quotidiennement, pour faire face à ceux
qui ont volé la terre de la Palestine.
La mère dit :
« Notre présence
quotidienne ici confirme notre droit au
retour dans nos villages et nos
localités d’où nous avions été chassés.
L’occupant n’a pas le droit de mettre la
main sur notre terre. Nos enfants ont le
droit de grandir dans notre patrie. Nous
les amenons ici pour planter dans leur
esprit le droit au retour. »
Témoin d’assassinat
A quelques mètres
plus loin de l’enfant Mazen, on remarque
son père Thaïr al-Maghribi, qui parle à
ses semblables.
Le père Thaïr dit
que depuis le vendredi 30 mars 2018,
lui, sa femme et son bébé Mazen ne
s’absentent pas des tentes du retour.
Pendant son séjour, il a vu beaucoup
d’agissements de ce genre.
Le père Thaïr
confirme qu’il amène son bébé sur les
frontières pour répondre à Benyamin
Netanyahou, premier ministre israélien,
qui menace toujours de frapper la «
marche du retour », une marche
pacifique.
Thaïr a vu un
sniper des occupants sionistes tirer
trois balles sur le jeune Ahmed Arfa.
Thair a vu ce denier baigner dans son
sang. Il a essayé de le tirer, de le
sortir du champ, mais il a perdu tout
son sang jusqu’à la mort.
L’enfant Mazen
passe les heures du soir, porté par sa
mère, dans les terres agricoles, vers la
ligne séparatrice, vers les tentes de la
« marche du retour ».
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