Rapport
Les captives blessées palestiniennes
sous le glaive de la négligence médicale !
CPI
Photo :
CPI
Dimanche 14 janvier 2018
Al-Khalil (Hébron)
– CPI
Absents sont les
institutions des droits de l’homme, le
comité international de la Croix-Rouge.
Les services pénitentiaires de
l’occupation sioniste ne leur permettent
pas de rendre visite à leurs prisons, de
voir l’état de santé des captifs
palestiniens. Dans cet état de cause,
les femmes palestiniennes malades
internées dans les prisons sionistes
souffrent d’une négligence médicale
intentionnelle. Elles sont détenues dans
des conditions très difficiles qui ne
font qu’aggraver leur état de santé
fragile. Neuf de ces
captives étaient blessées au moment de
leur interpellation, blessées par les
balles de l’occupation, selon les
chiffres du Comité des affaires des
captifs. Elles souffrent de blessures,
d’hémorragies, de handicaps. Les balles
sont encore dans les corps de certaines
d’entre elles. Elles ont besoin
d’opérations chirurgicales urgentes. Le
service pénitentiaire sioniste n’y donne
aucune attention. Ils les négligent et
les traitent de très mauvaise façon, une
sorte de punition pour leur résistance
contre l’occupation.
Cas catastrophiques
Dans la prison de
Hashrun, l’adolescente palestinienne
Loma al-Bakri, 17 ans, ne peut plus
marcher, à cause des occupants qui
avaient tiré trois balles dans ses
pieds. Elle a besoin d’une opération
chirurgicale et un soin permanent.
L’état de santé de
Mme Abla al-Adem, 46 ans, mère de neuf
enfants, est critique. Au moment de son
interpellation, elle a été blessée à la
tête, au visage, aux épaules. Faute de
soins, son œil droit a perdu la vue.
Pour sa part,
Shoruq Doyat, 20 ans, pourrait bientôt
se voir son épaule paralysée. Au moment
de son arrestation, une balle sioniste
lui a brisé la veine principale, au
niveau de son épaule. Elle pleure jour
et nuit pour recevoir le soin
nécessaire, en vain.
L’état de la
captive Jihan Hachimeh, 38 ans, n’est
pas meilleur. Elle a été arrêtée, après
avoir été atteinte par plusieurs balles
au pied gauche. Elle ne peut se déplacer
qu’avec beaucoup de difficultés, sans
aucun soin médical.
Et la captive Amed
Taqatiqa, 24 ans, a eu plusieurs balles
dans la cuisse, la poitrine et le
bassin. De plus, une soldate sioniste
l’a frappée à la poitrine avec le crosse
de son fusil, sans aucune attention à
son hémorragie. Ses côtes sont brisées
et elle a besoin d’une opération
chirurgicale, en vain.
Et la captive Mareh
Bakir, 18 ans, a été interpellée, après
avoir été atteinte par treize balles à
la main gauche, où certaines sont encore
logées. Elle souffre et crie, en vain.
Et pour ce qui est
de la captive Norhan Awwad, 18 ans, elle
a quatre balles logées dans la cuisse et
l’abdomen.
La captive Holwa
Hamamireh, 26 ans, est mère d’une petite
enfant. Elle a été grièvement blessée.
Elle a perdu un morceau de foie,
d’estomac, de rate, de pancréas. Elle
survit dans des conditions
catastrophiques.
Le cas d’Israa
Jaaïs, 32 ans, est le plus grave de
tous. Les occupants sionistes avaient
ouvert une pluie de balles sur sa
voiture. La voiture a été incendiée.
Elle souffre de graves brûlures et d’une
négligence médicale et d’un traitement
discriminatoire.
Négligence médicale
de vengeance
Cette négligence
médicale est volontaire et vient à
l’encontre de la quatrième convention de
Genève et de toutes les règles de la loi
humaine internationale, confirme Issa
Qarïq, président du comité des affaires
des captifs. Le service pénitentiaire
sioniste a même refusé les médecins
envoyés par l’Organisation des médecins
sans frontières pour soigner les
captives blessées.
Les Palestiniens
n’ont d’autre choix que de travailler
pour porter plainte auprès de la cour
pénale internationale contre le
ministère de la sécurité intérieure et
le service pénitentiaire sionistes, pour
cette politique de négligence médicale
appliquée contre tous les captifs
palestiniens, notamment les captives
blessées, dit finalement Mostapha al-Barghouthi,
président de l’Initiative palestinienne.
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