Rapport
Les égouts des colonies endommagent
l’environnement et la beauté de la terre
palestinienne
CPI
Photo du
CPI
Lundi 13 mars 2017
Naplouse – CPI
Avant même que la date officielle de la
saison printanière n’arrive, un manteau
vert commence à couvrir la Palestine, un
beau tableau de ce pays extorqué par les
occupants sionistes.
Le
tableau est très beau, mais il est
malheureusement entaché par les
agissements de l’occupation sioniste
avec ses colonies, surtout les eaux
usées et les eaux lourdes.
Le
manteau vert
Dans
la région palestinienne de la vallée du
Jourdain, tout au long des frontières
entre la Palestine et la Jordanie, la
verdure couvre les vastes terrains, un
peu avant sa saison ; on pense que le
changement climatique causé par
pollution y est pour quelque chose.
La
vallée de Fassaïl, à l’est d’Aqraba,
s’étend jusqu’à la ville d’Ariha. Dans
les vallées et les montagnes de cette
région, la couleur des plantes règne.
Cette couleur du printemps attire des
milliers de gens venus de toute la
Cisjordanie, elle attire beaucoup de
familles, elle attire des écoliers, elle
attire les scooters, elle attire tout le
monde.
Et
dans la région de Sad Hariz, à l’est du
village d’Aqraba, l’étendue des
terrains, des vallées et des flans des
montagnes souffrent le martyre de ces
eaux lourdes rejetées par la colonie
Ma‘aleh Adumim et par ses zones
industrielles. Ces eaux usées altèrent
la beauté de la région, en tuant avec
ses éléments chimiques et en répandant
des odeurs toxiques et très
désagréables.
Pollution et maladies
Le
chercheur Hamza al-Aqrabawi accompagne
les groupes de touristes et d’activistes
dans leur parcours de la région. Il
confirme que les eaux des égouts se
mélangent avec les eaux des sources de
la région, causent des maladies pour les
oiseaux qui viennent s’abriter sur les
montagnes et leurs flans, en particulier
dans la vallée d’az-Zaqiqa.
Le
Palestinien Abdallah al-Qablawi vient
parcourir la beauté de la zone avec ses
copains. Il se trouve désolé de voir
cette beauté touchée par les eaux usées.
Le
problème ne concerne pas uniquement les
régions du Jourdain. La vallée de Qana
et la vallée de Kafr ad-Dik du
département de Silfit reçoivent des eaux
usées des colonies de Borkan.
Remarquons enfin qu’en dépit de ces
destructions, agressions et attaques
menées contre l’environnement
palestinien, les groupes palestiniens
continuent à y venir et parcourir les
parties de la patrie occupée, dans le
but d’exprimer leur attachement à la
terre et son identité.
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