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Rapport

Les villages palestiniens de Mosafir résistent
aux agissements sionistes

CPI


Photo: CPI

Mercredi 11 septembre 2013

Al-Khalil – CPI

Les Palestiniens vivent dans ces villages de Mosafer, à l’est de Yatta, depuis la nuit des temps. Ces villages sont cependant enviés par les occupants sionistes. Ils voudraient y mettre leurs griffes, profitant d’une justice conciliante, soutenus par leurs colons que rien n’arrête, ni loi, ni morale, ni humanisme. Ils sèment le désordre, le désarroi, la dévastation.

Ces villages sont au nombre de huit : Fakhit, Halawa, Markaz, Jadba, Kharouba, Majaz, Tabanna et Safi. Ils se situent au fin fond de la ville d’Al-Khalil, dans la Cisjordanie occupée. En août 2012, le ministre sioniste de la guerre Ehud Barak a publié une décision ordonnant l’évacuation de tous les villageois pour récupérer leurs terrains, sous prétexte d’objectifs militaires.

Une guerre contre les habitants

Hadj Ziad Mohammed Younes Mokhamareh, 61 ans, confie au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information (CPI) que Mossafer est assis sur plus de 60 donums (6 hectares), avec plus de 10 mille habitants. Ces derniers vivent par l’élevage, l’agriculture, et certains travaillent dans les territoires occupés en 1948.

Ces huit villages sont victimes d’un nettoyage ethnique systématique. Les occupants sionistes mènent une vraie guerre pour chasser les villageois, au profit de la pieuvre de la colonisation. Ils abusent de leur force et de leurs armes pour mettre à exécution leurs plans coloniaux.

Rester malgré tout

Pour sa part, Hadj Ibrahim Al-Hamamida confirme que lui et les siens défieront la décision des occupants sionistes qui ne voudraient que les chasser de leurs zones, que détruire leurs maisons, leurs tentes : « Nous avons même ouvert quatre nouvelles classes pour les écoliers de la localité d’Al-Majaz ».

« Nous construisons, l’occupant démolit. Chaque jour, nous avons une histoire avec l’occupant. Chaque jour, nous avons une confrontation avec les colons sionistes. Chaque jour, nous avons des décisions délivrées par les occupants sionistes, des décisions de démolition, des décisions d’annexion de maisons, de terrains, de puits. Chaque jour, nous avons le droit à des assauts donnés à nos terrains et à nos cavernes, notre sucre est mélangé délibérément, notre huile mélangée à notre lait et même à la terre. Chaque jour, nous avons le droit à une zone de pâturage encore plus limitée », poursuit-il.

Et ce n’est pas tout. Ils ont le droit au vacarme de balles et de bombes assourdissantes, au gaz, au bourdonnement d’avions qui laissent tomber des soldats, sans aucun ménagement pour qui que se soit. Ni femmes, ni enfants, ni personnes âgées.

« Bien que je sois malade, avec ce maudit cancer du sang, je ne quitte pas la zone pour aller vivre dans la ville, sur un lit bien aménagé. Je résisterai sur ma terre afin d’apprendre à mes enfants comment aimer la patrie », confie-t-il.

« Je mourrai ici. Je serai enterré ici, sur ma terre. Je ne trahirai pas mes ancêtres qui m’ont délivré l’acte et la clé de la terre. Nous ne ferons plus ni la Nakba (la catastrophe de 1948), ni la Naksa (la guerre de 1967) », résume-t-il.

Une requête rejetée

Les tribunaux sionistes ne font que soutenir les occupants sionistes dans leurs agissements. En fait, le tribunal de la ville occupée d’Al-Quds (Jérusalem) vient de rejeter la requête des habitants de Mosafer Yatta, le 3 septembre 2013. Les habitants ont demandé à la cour d’annuler la décision de démolition et d’évacuation prise contre leur village par l’armée de l’occupation sioniste.

A noter que le procureur militaire sioniste refuse toute médiation, même celle proposée par le président de la cour suprême israélienne. Il prétexte qu’annuler la décision obligera l’armée de l’occupation sioniste à faire ses entraînements plus loin, ce qui a un coût considérable en temps et en argent.

Résistance jusqu’au dernier souffle

La population de ces zones persiste. Les habitants résistent jusqu’au dernier souffle. Jusqu’au dernier souffle, ils besognent afin d’annuler la décision du procureur et de l’armée de l’occupation sioniste. Faute d’une médiation et d’une solution bonne pour les deux parties, le tribunal sioniste se réunira le 7 du mois d’octobre prochain pour donner son avis final.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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