Rapport

Le captif médecin Al-Hamouri privé de ses études
et de son nouveau-né
CPI

Photo: CPI

Mardi 10 décembre 2013

Naplouse – CPI

Quatre enfants, encore dans la fleur de l’âge, attendent toujours leur père. Ils ne peuvent rien faire contre les occupants sionistes qui l’ont arrêté pendant leur sommeil.

Le choc de l’absence du père

Les petits d’Amjad Mohammed Al-Hamouri, 39 ans, de la ville d’Al-Khalil, à savoir Taqwa, Rowa, Sama et Mohammed, ne se sont réveillés que pour apprendre, choqués, la dure nouvelle prononcée par leur mère : « Les sionistes ont arrêté votre père ».

Une dent contre les études palestiniennes

Le centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme a publié un rapport sur ce nouveau captif, Amjad Al-Hamouri, emprisonné sous ce régime bizarre de « Détention administrative ».

Al-Hamouri a fait des études de dentiste à l’université des sciences et de la technologie dans la ville d’Al-Khalil. Puis il a ouvert son cabinet dans sa ville. Et en 2009, il s’est engagé dans un Master de management, mais il ne peut toujours pas le finir, à cause de ces détentions à répétition.

Sa femme informe le centre Ahrar que son mari a été détenu à quatre reprises depuis le début de l’Intifada d’Al-Aqsa en 2001.

En 2008, il a été arrêté et détenu pendant un an et demi pour la simple raison qu’il s’était fait candidat au Conseil Législatif Palestinien.

L’administration pénitentiaire

Et pour ce qui est de l’administration pénitentiaire, il l’a vécue la première fois en 2012. Les occupants sionistes ont récidivé et l’ont détenu pour la deuxième fois le 23 mars 2013. Depuis, il est enfermé dans cellules de la prison d’Ofer.

Le petit Mohammed

La femme de notre captif informe le centre Ahrar qu’elle était enceinte lorsque les occupants sionistes ont mis la main sur son mari. Le petit a actuellement trois mois. Son père ne l’a vu qu’une fois, et de loin.

Les filles

Les trois filles du captif Amjad Al-Hamouri ont vraiment envie de voir leur père. Chaque coin de la maison leur rappelle leur père, dit leur mère. Taqwa, 7 ans, a beaucoup pleuré lors du renouvellement de la « Détention administrative ». Rowa, 6 ans, a été très déçue ; elle s’attendait à fêter son anniversaire avec lui. Cette dernière écrit toujours à son père. Elle écrit, sur les feuilles de ses cahiers : « Papa, tu me manques, reviens vite s’il te plaît ».

Réaction active attendue

Pour sa part, Fouad Al-Khafach, directeur du centre Ahrar pour les études des captifs et des droits de l’homme, parle de la grève de la faim entamée par les captifs sous le régime de « Détention administrative ».

Il appelle tout le monde, les médias en particulier, à soutenir les captifs dans leurs actions, à faire connaître leur cause, à trouver des actions plus efficaces pour leur venir en aide.

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