Rapport
Une guerre froide
aux confins de Gaza
CPI
Jeudi 10 octobre 2013
Gaza - CPI
Sur les frontières orientales de la
bande de Gaza, une guerre froide d’un
nouveau genre se déroule. Elle se
déroule entre les hommes de la
résistance palestinienne et les forces
sionistes d'occupation, en dépit de
l’écart conséquent entre les capacités
militaires et techniques des deux
parties. Dans la bande de Gaza, c’est la
volonté sans faille, l’endurance
d’hommes qui ne reculent devant rien
pour défendre leur patrie qui font la
différence.
En ce moment, les
frontières entre "Israël" et la bande de
Gaza connaissent une accalmie sans
précédent. Elles connaissent aussi des
mouvements militaires sionistes sans
précédent. Ils sont des plus discrets :
des moyens de camouflage très récents,
très professionnels.
Cependant, tout
mouvement sioniste n’échappe pas aux
résistants palestiniens. Ils sont là,
ils ne ferment pas l’œil, jour et nuit,
ils observent, ils contrôlent. Ils ne
ferment pas les yeux ni leurs caméras.
Guerre froide
Tout au long des
frontières, de Rafah au sud jusqu’à
ville de Beit Hanoun au nord, sur
quelque quarante kilomètres, une sorte
de « guerre froide » s’installe de
nouveau entre les forces sionistes
d'occupation et la résistance
palestinienne. Il y a aussi les
frontières de l’ouest, quasiment de la
même longueur. Il y a également le ciel
où l’aviation ne chôme guère, surtout
ces drones qui observent tout mouvement
sur terre, aussi minuscule soit-il.
En effet, l’armée de
l’occupation sioniste renouvelle
constamment les moyens de défense de ses
frontières, en particulier après son
agression menée contre la bande de Gaza
en novembre dernier, une agression de
huit jours terminée par un accord
d’accalmie sous l’égide de l’Egypte.
Durant cette
agression, l’armée de l’occupation
sioniste s’est rendue compte de la force
de la résistance palestinienne, de sa
capacité à frapper fort, à bien viser
les véhicules et le personnel de l’armée
de l’occupation sioniste sur toute la
longueur de la bande de Gaza, défiant
toutes les capacités de cette armée
moderne.
Des méthodes
nouvelles
Les deux parties se
procurent des méthodes nouvelles pour
défendre leurs frontières. Les deux
parties tentent de les connaître et de
les dépasser.
A titre d’exemple,
des agents israéliens en civil
s’infiltrent dans les territoires
palestiniens de Gaza, sans aucune
protection aérienne. Les habitants de la
région ne sentent même pas leurs
mouvements.
Personne ne devine
encore le but de ces visites. Entrer et
sortir sans rien faire restent un
mystère à percer.
Les snipers
Une autre méthode des
plus récentes utilisée par l’armée de
l’occupation sioniste est de creuser des
tunnels se terminant derrière des
buissons. Derrière ces buissons se
cachent les soldats sionistes, afin
d’éviter le feu des snipers de la
résistance palestinienne connus pour
leur précision.
Les caméras
résistantes
Face à cette armée se
trouvent les résistants palestiniens qui
contrôlent les frontières et les
mouvements de l’armée de l’occupation
sioniste, soit avec l’œil nu, soit avec
les moyens de bord : de petites caméras
implantées sur la clôture frontalière.
Ces caméras prennent
le risque d’être découvertes par les
forces sionistes d'occupation. Les
résistants en mettront d’autres.
A noter que les
brigades d’Al-Qassam, bras armé du
mouvement de la résistance islamique
Hamas, ont montré à plusieurs reprises
qu’elles sont mille fois plus fortes
qu’avant la guerre agressive sioniste
menée contre Gaza, fin 2008/début 2009.
La dernière a été témoin de cela.
Les brigades d’Al-Qassam
mettent en garde les forces sionistes
d'occupation d’une imprudence. Elles en
ramasseront les résultats qui ne seront
que fâcheux.
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