Rapport
Gâteau du retour : anniversaire d’un
enfant
sur les frontières d’une patrie
occupée
CPI
Photo :
CPI
Mardi 10 avril 2018
Gaza – CPI
Les aiguilles de la
montre approchait les sept heures trente
du soir quand l’enfant Ahmed Akila, 11
ans, et sa famille ont entouré le «
gâteau du retour », où flottent des
drapeaux de la Palestine, vers la ligne
de démarcation, à l’est de la ville de
Gaza. L’enfant Akila et
sa famille fêtaient son onzième
anniversaire, dans la tente de Biet
Jarjia, dans le camp du retour, installé
à l’est du quartier d’az-Zayton, dans
les activités de la grande marche.
Pour ce qui est du
gâteau d’anniversaire appelé le « gâteau
du retour », plutôt que d’y voir des
bougies plantées comme pour tous les
enfants du monde, Ahmed a préféré y
planter des drapeaux de sa patrie, la
Palestine ; et y écrire les noms des
premiers palestiniens tombés en martyre
le premier jour de la marche du retour.
L’enfant Ahmed
résume, au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information, l’histoire de
la cause palestinienne et des réfugiés
palestiniens en disant : « Nous y
retournerons ».
L’enfant Akila est
né dans la bande de Gaza. C’est encore
un enfant, mais il confirme
l’attachement des Palestiniens à leur
droit au retour dans leur patrie d’où
ils avaient été chassés.
Abdou ar-Raouf,
frère d’Ahmed, lui adresse ses
félicitations, et il dirige aux
occupants sionistes un message leur
disant qu’ils retourneront à leur
patrie, un jour proche.
Cette célébration
d’anniversaire, dans ce lieu, dit le
père d’Ahmed au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information, a pour
objet de soutenir le droit au retour
assuré par les lois internationales, les
décisions 194 et 102 de l’ONU en tête.
Ce père, comme tous
les pères palestiniens, apprennent à
leurs enfants la culture du retour,
l’attachement aux principes
palestiniens, l’attachement de toutes
les générations à tous leurs droits.
Tous les
Palestiniens ont le droit de retourner
dans leurs villes, ajoute le père, le
droit de visiter la ville d’al-Quds, de
prier dans la sainte mosquée d’al-Aqsa,
de voir Akka, Haïfa, Jaffa et toutes les
localités palestiniennes, sans aucune
restriction.
La question du
retour est le pilier principal de la
cause palestinienne, explique le père
Akila. Toutes les autres affaires
viendront en deuxième lieu :
« Si l’affaire du
retour s’effondre, ne me parle plus ni
d’un Etat, ni des captifs, ni des
frontières, ni d’al-Aqsa, ni d’al-Quds !
»
Il appelle à
laisser tomber tout ce qui divise les
Palestiniens et à aller vers une
véritable union :
« J’appelle les
Palestiniens à venir à l’est de Gaza
pour y célébrer leurs occasions, leurs
anniversaires, leurs mariages, les
poètes et les musiciens à venir chanter
sur les frontières de Gaza, les
dessinateurs et les peintres à venir y
exposer leurs tableaux. »
Il insiste enfin à
ce que cette marche du retour continue,
non pas pour un ou deux jours seulement,
mais jusqu’au jour du retour.
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