Rapport
La
tente de protestation de Silfit :
solidarité avec les captifs grévistes
jusqu’à la fin
CPI
Photo :
CPI
Mardi 9 mai 2017
Silfit – CPI
Au milieu de la rue
ad-Dakhiliya, une grande tente de
solidarité avec les captifs palestiniens
en grève de la faim se hisse fièrement
au milieu de la rue d’ad-Dakhiliya de la
ville de Silfit. Elle est toujours
pleine de familles de captifs et de tous
ces gens solidaires avec leur cause. Ils
y viennent sans cesse et y restent
jusqu’à ce que les captifs reprennent
leurs droits, des droits bafoués par les
occupants sionistes, assurés par les
lois et les conventions internationales. La mère du captif
Nabil as-Sous est allée jusqu’à entamer
une grève de la faim jusqu’à la
libération de son fils. Elle annonce
qu’elle est solidaire non seulement avec
son garçon, mais avec tous les captifs.
La solidarité et le
moral
La mère de Nabil
dit au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information que les
actions de solidarité à l’extérieur des
prisons de l’occupation sioniste
consolident le moral des captifs,
d’après son fils. Les captifs comptent
beaucoup sur ces actions pour continuer
leur pression sur les autorités de
l’occupation sioniste.
L’ancien captif
Mahmoud al-Balboul avait mené une longue
période de grève de la faim et obligé
les occupants sionistes à le libérer. Il
est venu rendre visite à la tente de
solidarité de la ville de Silfit. Il a
parlé avec les familles des captifs et a
salué les captifs dans leur grève et
l’endurance de leurs familles.
Al-Balboul a aussi
parlé des revendications justes des
captifs et a assuré les familles du
moral fort des grévistes.
Nombreuses sont les
revendications des familles des captifs.
Mais les familles appellent surtout à
plus de solidarité avec les captifs en
grève de la faim, voyant que les
campagnes de solidarité ne sont pas à un
niveau satisfaisant.
Situations
catastrophiques
Ibrahim al-Balwi,
le préfet du département de Silfit, a
visité la tente de la solidarité. Il
confirme que le combat des captifs avec
les occupants sionistes prend plusieurs
voies et se fait sur tous les niveaux
politiques et diplomatiques. Il y a des
appels adressés aux institutions
internationales à intervenir pour
stopper les agissements israéliens
contre le peuple palestinien.
Pour sa part, Nazar
ad-Daqrour, directeur du Club du captif
du département de Silfit, appelle à plus
de soutien au captif. Ce n’est pas
normal que nos captifs restent seuls
face au bourreau israélien. Toutes les
institutions juridiques et
internationales devraient être aux côtés
des captifs, avant qu’il ne soit trop
tard, dit-il.
Enfin, il souligne
que les situations des captifs à
l’intérieur des prisons de l’occupation
sioniste sont catastrophiques. Beaucoup
d’entre eux sont malades.
Les
rapports du CPI
Les dernières mises à jour
|