Rapport
Les occupants sionistes asphyxient
économiquement
le village de Bita
CPI
Photo du
CPI
Jeudi 9 février 2017
Naplouse – CPI
Les autorités de l’occupation sioniste
mènent une vraie guerre contre le
village de Bita, disent ses habitants.
Pour un oui ou pour un non, ces
autorités ferment son entrée principale,
causant aux villageois des pertes
considérables, quotidiennement.
En effet, les pertes quotidiennes sont
considérables, estimées à des centaines
de milliers de shekels, disent des
sources de la mairie du village de Bita,
en particulier pour les commerçants du
marché de légumes, sans parler du droit
au mouvement dont les villageois sont
privés.
Awad Abou Amer, maire du village de
Bita, précise à notre correspondant que
les grossistes du village en sont les
plus touchés, les plus perdants. La
fermeture de l’entrée principale oblige
tout le monde, tous les véhicules, à
emprunter des rues secondaires.
Cependant, les grossistes ne le peuvent
pas. Leurs grands camions, qui apportent
des produits de l’intérieur des
territoires palestiniens occupés en
1948, n’auront d’autre choix que de
faire demi-tour, avec des pertes
considérables à la clé.
L’autre jeudi, la fermeture a causé
beaucoup de pertes. En fait, beaucoup de
commerçants avaient perdu leurs
transactions payées d’avance, ajoute
Abou Amer.
Les habitants du village de Bita se sont
étonnés de voir les forces de
l’occupation sioniste mettre des cubes
en ciment à l’entrée du village, avec
une pancarte disant que la fermeture est
faite « pour assurer la sécurité et le
calme pour tous les habitants de Howara
et de Zaatara ».
Provocation
Les villageois s’étonnent de voir le
chef de l’armée de l’occupation leur
demander d’empêcher le jet de pierres et
prétendre que les occupants sionistes
tentent de rendre plus faciles les
conditions de vie et le commerce de la
région.
Le villageois Abdou ar-Rahman Dwikat
parle au correspondant de notre Centre
Palestinien d’Information de ses
problèmes quotidiens. Auparavant, il
prenait son bus à l’entrée de son
village de Bita pour aller à Ramallah ;
actuellement, il doit aller au village
de Hawara pour le faire ; Beaucoup plus
de temps et beaucoup plus d’argent sont
dépensés.
L’étudiante Aïcha Abou Hamdan attire
l’attention sur la dangerosité de
l’affaire. En effet, emprunter des
routes secondaires et agricoles est très
risqué, surtout lorsque l’eau pluviale
les inonde, comme c’est le cas sur la
route entre Orta et Odia.
A noter enfin que c’est la quatrième
fois que les occupants sionistes ferment
l’entrée du village de Bita, depuis le
début de cette année qui vient à peine
de commencer, par des tas de sable ou
des cubes en ciment, sous prétexte que
des colons ont été le sujet de jets de
bouteilles incendiaires.
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