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Rapport

L’évacuation théâtrale d’Amona, de la fumée politique pour cacher la rage de la colonisation !

CPI


Photo du CPI

Mercredi 8 février 2017

Ramallah – CPI

Pendant deux jours, tous les médias sionistes n’ont cessé de montrer de façon théâtrale l’évacuation de la colonie d’Amona, installée sur les terrains palestiniens du village de Salwad, à l’est de Ramallah. Les sionistes israéliens voudraient en profiter au maximum.

L’histoire a commencé lorsque la cour suprême israélienne a publié une décision définitive ordonnant l’évacuation totale de ladite colonie. Benyamin Netanyahou, premier ministre israélien, n’ayant d’autre choix que d’appliquer la décision, a alors décidé de ne pas laisser tomber l’occasion et d’en profiter au maximum politiquement et surtout médiatiquement.

L’évacuation des 45 familles de la colonie d’Amona a commencé au petit matin du mercredi 1er février et a pris fin au soir du jeudi 2 février. L’évacuation a été accompagnée d’une couverture médiatique directe et exagérée destinée à donner des images dramatiques montrant les soldats ou les policiers israéliens comme des plus humains.

Humaniste et discriminatoire !

Mohammed Abou Allan, expert en médias hébreux, fait part au correspondant de notre Centre Palestinien d’Information de ses remarques :
« Tout le monde dans l’entité sioniste voulait profiter de la situation, politiquement, médiatiquement et dans le domaine de la sécurité. Tout le monde voulait présenter les services de sécurité en général, et la police et les colons en particulier, comme des humanistes, même s’ils avaient eu un peu de violence. »

Néanmoins, si on regarde de près, cet humanisme n’est pas véritable, il est fait de toute pièce. De plus, il est discriminatoire, car il est humaniste pour les juifs, mais pour les autres, c’est autre chose.

Pour comprendre cet humanisme, on peut tout simplement comparer les scènes de policiers sionistes humiliés et violentés par les colons, pendant leur évacuation, avec les scènes de policiers similaires qui violent et violentent les maisons arabes d’Om Hayran, dans le Néguev, à l’aube, dans le grand froid, pour chasser des personnes âgées, des femmes et des enfants, afin de construire à la place de leurs maisons une colonie.

On remarque également que la police sioniste qui voulait se montrer humaniste pendant l’évacuation de la colonie d’Amona est la même qui assassine les enfants palestiniens, avec sang-froid, depuis bien des années.

Les colons et la résistance pacifique

Et les colons, qui voulaient se montrer pacifiques, sont du même tissu de ces colons qui avaient brûlé vif le jeune martyr Mohammed Abou Khayder, qui avaient incendié la famille Dawabsha, dans leur sommeil ; elle est longue, la liste de ces crimes perpétrés par les sionistes et leurs colons contre les Palestiniens.

Sans s’en rendre compte, les médias sionistes se sont montrés discriminatoires, en insistant sur les images des colons évacués et en ignorant la destruction des maisons palestiniennes.

Les médias internationaux ne sont pas dupes et se sont concentrés sur la construction de trois mille nouvelles unités coloniales sur les territoires palestiniens.

A noter qu’Amona n’est qu’une seule colonie parmi des dizaines d’autres installées sur des terrains palestiniens privés.

La rage coloniale

L’insistance sur l’évacuation de la colonie d’Amona n’est qu’une fumée lancée pour cacher cette rage coloniale qui a suivi l’arrivée du nouveau président américain Donald Trump. Après cette arrivée, Netanyahou a donné le feu vert à la construction de milliers d’unités coloniales, accompagnée par l’évacuation d’un village palestinien tout entier, le village d’Om Hayran, par la destruction de onze maisons palestiniennes, dans le village de Qalnsowa, sous prétexte d’un manque d’autorisation.

 

 

   

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Source: CPI
http://french.palinfo.com/...

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