Rapport
Dans les souks de la sainte mosquée
d’al-Aqsa,
la joie est absente la veille de l’Aïd
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 7 juillet 2017
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
A la fin du mois béni de Ramadan, les
fidèles musulmans attendaient avec
impatience la fête, l’Aïd d’al-Fitr,
pour mettre fin à un mois de fatigue, de
privations, de souffrances. Mais les
occupants sionistes ont voulu les
étouffer et gâcher la joie de leur fête.
Ils ont imposé à leur ville et leurs
souks un climat de méfiance et de
récession économique.
Les commerçants de la ville d’al-Quds se
plaignent de la récession économique,
conséquence des mesures de l’occupation
sioniste.
Un parcours rapide
à l’intérieur des souks d’al-Quds montre
le nombre très faible des clients, à
cause du mur de séparation
discriminatoire et du blocus imposé à la
ville, interdisant aux habitants de la
Cisjordanie de venir y faire les
courses.
Ziyad al-Hamouri,
directeur du centre d’al-Quds pour les
droits sociaux et économiques, confirme
que les commerçants de la ville
attendaient l’arrivée de l’Aïd pour voir
un peu de reprise économique, après onze
mois de récession.
Al-Hamouri souligne
à notre Centre Palestinien d’Information
que le secteur du commerce est la
première victime de la sanction
collective imposée à la ville.
Les mesures de
l’occupation sioniste ont volé la joie
de l’Aïd et les profits du secteur
commercial.
Les statistiques
montrent que 82% des habitants de la
partie orientale de la ville d’al-Quds
survivent sous le seuil de la pauvreté,
à cause des politiques de l’occupation.
Raafat as-Saman, un
commerçant de la rue centrale de
Saladin, confirme que la situation
économique ne cesse de se détériorer ;
la situation politique influence le
mouvement commercial.
A la veille de
l’Aïd, ni le climat ni les cœurs
n’étaient pas à la fête. Les prix sont
en hausse, en baisse étaient cependant
les ressources de la population, et
draconiennes sont les mesures sionistes
imposées sur la ville.
Abou Saadi ar-Rajbi,
un habitant, est sur la même longueur
d’onde. Les fermetures, les barrages,
les agressions sionistes contre la
population ne sont là que pour aggraver
la situation.
Pour sa part, le
commerçant Samir al-Halwani, à Bab al-Amoud,
dit qu’au début du mois de Ramadan, le
mouvement commercial était bon, mais les
autorités de l’occupation sioniste ont
pris la dernière opération de résistance
comme prétexte pour étouffer la ville.
Les gens n’y
viennent que pour se procurer de petites
affaires, leur pouvoir d’achat étant
trop faible, dit le commerçant Abou
Imad.
La position des
commerçants du département d’al-Quds est
la plus difficile par rapport à tous les
départements de la Cisjordanie, dit le
commerçant Abou Imad. Il appelle
finalement à être aux côtés des
commerçants de la ville d’al-Quds, avant
tout effondrement économique.
Les
rapports du CPI
Les dernières mises à jour
|