Rapport
Bab Hitta : La clôture de la mosquée
d’al-Aqsa
dans le collimateur de
l’occupation
CPI
Photo :
CPI
Samedi 7 avril 2018 Al-Quds occupée
(Jérusalem) – CPI
Le quartier de Bab
Hitta avait vu des rassemblements se
former pour exprimer leur refus des
portails électroniques, au cours du mois
de juillet de l’an dernier. Les
autorités de l’occupation sioniste les
ont pris comme prétexte pour mettre ce
quartier dans leur collimateur, quartier
considéré comme la clôture protectrice
de la sainte mosquée d’al-Aqsa, en
l’envahissant quotidiennement.
Bab Hitta est un
quartier de la zone islamique de
l’ancien bourg d’al-Quds. Il abrite des
vestiges de l’époque ayyoubide, ainsi
que le centre scientifique mis en place
par Saladin. Bab Hitta est une des plus
anciennes portes de la mosquée d’al-Aqsa,
au nord, entre les portes d’al-Asbatt et
de Faysal.
La situation
économique dans ce quartier de Bab Hitta
va de mal en pis, se plaint l’épicier
Abou Yezen ad-Diwik, à cause de la
campagne agressive menée par les forces
de l’occupation sioniste. Cette campagne
est particulièrement agressive après la
décision du président américain Donald
Trump, à savoir de déplacer l’ambassade
américaine vers la ville d’al-Quds et
contre cette ville, pour la considérer
comme la capitale unifiée d’"Israël".
L’objectif
principal de cette campagne sera de
vider la ville sainte de ses vrais
habitants, souligne le correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information.
Il lance un appel de détresse aux
responsables politiques palestiniens
pour prendre soin de ces commerçants
palestiniens écrasés sous les lois et
les mesures des occupants sionistes.
Récession
économique
Auparavant, le
coiffeur Abou Ali at-Timimi travaillait
jusqu’à tard le soir. De nos jours, il
ferme sa boutique l’après-midi, car la
vie s’arrête. Une vie insupportable.
Souvent toute la journée, il ne reçoit
qu’un ou deux clients, parfois zéro.
Il se rappelle
comment son quartier de Bab Hitta
abritait les notaires de la ville,
comment elle était pleine de vie, pleine
de visiteurs allant vers la sainte
mosquée d’al-Aqsa.
Il y a plusieurs
raisons qui expliquent cette récession,
dit at-Timimi au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information. La
raison principale est le mur de
séparation discriminatoire qui entoure
la ville d’al-Quds. Puis, il y a ces
forces sionistes qui se concentrent sur
les portes de la ville d’al-Quds et qui
interpellent les jeunes Palestiniens. Il
y a aussi ces taxes lourdes qui frappent
les commerçants.
Esprit de
résistance
« Nous ne
quitterons pas notre quartier ; nous y
resterons résistants jusqu’au dernier
jour de notre vie », dit Abou Hassan al-Baghdadi,
82 ans, propriétaire d’un restaurant
depuis 52 ans. Il pense fermement que le
véritable objectif des occupants
sionistes est de pousser les habitants à
quitter leur quartier, en posant de
nouvelles taxes entre beaucoup d’autres
de mesures impossibles à supporter.
L’époque
jordanienne, en dépit des conditions
économiques simples, l’époque reste la
plus belle de l’histoire de la ville
sainte. On avait l’esprit calme, les
taxes étaient insignifiantes, ainsi que
toute autre dépense.
A noter finalement
que le quartier de Bab Hitta abrite
quarante boutiques. Seulement six
d’entre elles ouvrent leurs portes. Les
autres fuient les taxes sionistes et
leurs équipes.
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