Rapport
Intifada d’al-Aqsa,
une révolution toujours présente après
dix-sept ans !
CPI
Photo :
CPI
Vendredi 6 octobre 2017
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
Nous vivons ces jours-ci la
commémoration du déclenchement de
l’Intifada d’al-Aqsa, en l’an 2000.
Cette intifada fut une étape importante
sur la route de la cause palestinienne.
Cette intifada fit basculer beaucoup
d’équilibres. Cette intifada mit les
pierres d’une nouvelle étape vers la
liberté.
L’Intifada d’al-Aqsa prit feu après la
visite donnée par Sharon, le chef de
l’époque du parti israélien Likoud,
de six membres de la Knesset, de
dizaines de colons et environ deux mille
soldats sionistes. Cette invasion toucha
un point sensible des Palestiniens et de
tous les Musulmans. C’était dans les
sanctuaires de la sainte mosquée d’al-Aqsa
même que le premier cri de la résistance
émergea. Le feu de la résistance prit
ensuite partout en Palestine.
L’Intifada d’al-Aqsa,
appelée aussi par la Deuxième Intifada,
est connue pour ses très nombreux
affrontements armés entre la résistance
palestinienne et l’occupation sioniste.
Plus de 4400 Palestiniens y laissèrent
la vie, et elle a été témoin d’environ
cinquante mille blessés. De l’autre
côté, plus de mille soldats et colons
sionistes furent tués et plus de
cinquante mille blessés.
Intifada ascendante
La résistance
palestinienne, durant l’Intifada de l’Aqsa,
commença par des manifestations énormes
partout dans les villes, villages et
localités palestiniens. Petit à petit,
des accrochements se firent sur les
entrées des villes et villages.
Plusieurs Palestiniens tombèrent en
martyre, d’autres furent blessés.
Ensuite, certains
groupes militaires des factions
palestiniennes s’affrontèrent avec les
forces de l’occupation sioniste.
Plus les occupants
mataient les protestations et le nombre
de martyrs montaient, plus les répliques
palestiniennes s’élargissaient. Les
soldats étaient visés partout, surtout
sur les barrages militaires, et les
colons dans leurs colonies.
Puis une nouvelle
étape commença avec les opérations
martyres. Les images des bus,
restaurants et hôtels transformés en
charbon et des corps sionistes tués
partout semaient la terreur dans les
esprits de tous les « Israéliens ».
Les roquettes et
les mortiers vinrent pour pousser
l’Intifada vers des hauteurs jamais
vues. La première roquette « Qassam »
partit de Gaza pour aller frapper une
colonie sioniste, le 26 octobre 2001. Et
les roquettes atteignirent toutes les
colonies sionistes. Les occupants
sionistes ne connaissaient plus le
sommeil.
Quelques caractères
de l’Intifada
Durant l’Intifada
d’al-Aqsa, la résistance fut dirigée par
le champ de bataille lui-même. Et les
Palestiniens connurent une formidable
union dans leurs actions contre
l’occupation. Et la résistance se basait
sur ses propres forces et sa bonne
créativité, pour répondre à toute
agression israélienne. Aucune agression
israélienne ne passait sans réponse.
Des conséquences
importantes
En 2002, "Israël"
se mit à construire le mur de séparation
discriminatoire, afin de limiter les
opérations à l’intérieur de la ville
d’al-Quds et des territoires
palestiniens occupés en 1948.
Pendant l’Intifada
de l’Aqsa, les occupants sionistes
purent assassiner plusieurs leaders
palestiniens dont le cheikh Ahmed
Yassine, le fondateur du mouvement de la
résistance islamique Hamas, ainsi
qu’Abdou al-Aziz ar-Rantisi, un leader
important du Hamas, Abou Ali Mustapha,
secrétaire général du Front populaire,
et Raïd al-Karmi, chef militaire du
Fatah.
Notons enfin que
pendant cette Intifada d’al-Aqsa, les
occupants sionistes détruisirent une
bonne partie des infrastructures
palestiniennes en Cisjordanie. Eux aussi
perdirent beaucoup. Le tourisme et
l’économie des colonies subirent
beaucoup de pertes. La plus importante
parmi les conséquences est que la
réputation de « l’armée invincible »
(l’armée de l’occupation) reçut une
gifle de taille. Désormais, le
Palestinien n’a peur ni de l’occupation,
ni de son armée.
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