Rapport
Extorsion sioniste
:
la maison d'Ar-Radjbi à Al-Khalil en est
témoin
CPI
Photo: CPI
Vendredi 6 septembre 2013
Al-Khalil – CPI
La famille d’Ar-Radjbi
ne pensait jamais un instant qu’un jour,
ses droits soient confisqués en plein
jour, facilement. Elle ne pensait pas un
instant que la série de la mainmise
sioniste sur les maisons, sur les biens
et sur tout ce qui est palestinien
atteigne leur maison. Elle ne pensait
pas un instant que ces agissements de
colons profitent d’appuis officiels.
Le
début des problèmes
L’histoire des
malheurs de la famille d’Ar-Radjbi a
commencé en 2007. Cette année-là, un
groupe de colons sionistes ont mis la
main sur la maison de la famille, non
loin du saint sanctuaire d’Al-Ibrahimi,
dans la ville d’Al-Khalil. Les colons
prétendaient et prétendent toujours
qu’elle serait la leur, comme ils font
partout en Palestine, comme ils ont fait
avec la Palestine, une Palestine
confisquée injustement.
Toutefois, la famille a décidé de ne
pas baisser les bras, de ne pas laisser
tomber son droit, et elle le fait savoir
par tous les moyens, par la justice
sioniste elle-même bien qu’elle ne soit
pas impartiale, puis par l’organisation
de manifestations.
La famille d’Ar-Radjbi
est allée en justice auprès des
tribunaux de l’occupation sioniste,
confie l’avocat Mohammed Hamdan à notre
Centre Palestinien d’Information (CPI).
La famille veut reprendre sa maison
volée par la force. Et depuis 2007, ces
tribunaux ne font que remettre à plus
tard leur jugement.
Falsification
En fait, les colons
ont falsifié des documents, prétendant
que la famille d’Ar-Radjbi avait vendu
la maison. Un pur mensonge, explique
l’avocat. La famille a pu même démontrer
la falsification des documents et des
dossiers présentés par les colons.
Le tribunal s’est réuni pour la
dernière fois le 2 septembre 2013, et la
famille recevra le jugement définitif
par la poste.
Efforts multipliés
Sachant qu’aller en justice ne suffit
pas pour reprendre son droit, la famille
organise, s’aidant d’institutions
juridiques et d’autres organisations de
la société civile, des activités en
public afin de mettre les Palestiniens
et le monde entier au courant de leur
affaire.
Les activités
soutenant l’endurance de la famille
d’Ar-Radjbi continueront, annonce Issa
Amro, coordinateur du Rassemblement des
jeunes contre la colonisation. Les
activités contre les colons qui ont
extorqué la maison par la force sont
organisées par le Rassemblement et par
des solidaires étrangers. Les activités
sont variées : sit-in, marches,
manifestations, prières devant la
maison.
Une
position stratégique
La position de la
maison de la famille d’Ar-Radjbi y est
pour quelque chose dans cette affaire.
En effet, elle se trouve dans une zone
stratégique à coté du saint sanctuaire
d’Al-Ibrahimi, à mi-chemin entre le
sanctuaire et la colonie de Karyat Arbaa
installée injustement sur les terrains
palestiniens de l’est de la ville
d’Al-Khalil. Cette position met l’eau à
la bouche des colons qui ne s’arrêtent
devant rien pour extorquer les biens
palestiniens.
Les occupants sionistes et leurs
forces dispersent les manifestations et
interdisent à la famille d’entrer dans
sa maison. Ils font tout pour mettre la
main sur cette maison et toutes les
maisons palestiniennes de la zone et de
l’ancien bourg d’Al-Khalil, comme ils
font partout en Palestine.
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