Rapport
Souffrances accrues des Palestiniens
derrière
les barreaux sionistes pendant le mois
béni de Ramadan
CPI
Photo: CPI
Lundi 6 juillet 2015
Ramallah – CPI
Un très agréable convive est le mois
béni de Ramadan. Ses jours passent très
vite, mais pas derrière les barreaux des
prisons sionistes. Avec les souffrances
infligées par les bourreaux sionistes,
intentionnellement, aux captives et aux
captifs palestiniens, au nombre de sept
mille personnes, les jours y passent
très lentement.
La fin de l’après-midi, le moment où
les fidèles rompent leur jeûne, après
une longue journée de privation, est un
temps de rassemblement familial,
d’émotions diverses, de joie. Ce n’est
pas le cas pour les vingt-trois
Palestiniennes encore internées dans les
prisons de l’occupation sioniste. Les
agissements des bourreaux, les
conditions de détention, le temps trop
long passé loin de l’air libre et de la
famille volent la joie de ce moment de
la journée tant attendu. L’amertume
remplace la joie, surtout pour les
captives qui ont perdu une grande partie
de leur vie dans la détention
israélienne, à l’instar de Lina Al-Jarbouni.
Conditions difficiles
Les captives palestiniennes subissent
des conditions très difficiles dans la
prison sioniste Hasharon, constate le
Club du captif. En effet, les captives
sont le sujet de beaucoup de
provocations et de mesures restrictives
faites par l’administration
pénitentiaire, surtout depuis le début
de ce mois béni de Ramadan.
Le moment sacré où les fidèles
rompent le jeûne, Dr. Sabrine Abou
Charar, originaire de Dora Al-Khalil, ne
peut que difficilement le deviner, à
l’intérieur de sa cellule. La dureté du
bourreau et l’obscurité de la cellule
l’empêchent de distinguer la nuit du
jour.
Et pour enfoncer encore plus le
couteau dans la plaie, les autorités de
l’occupation sioniste continuent à
interdire à sa famille de venir lui
rendre visite.
Pour sa part, de derrière les
barreaux, la détenue palestinienne Al-Jarbouni,
qui a perdu quatorze ans de sa vie
enfermée dans les cellules sionistes, à
chaque soir de ce mois béni de Ramadan,
lève les mains vers son Seigneur pour
L’implorer de venir à leur secours et
mettre fin à l’emprisonnement et à
l’injustice imposée par les bourreaux
sionistes et aux conditions impossibles
de la détention.
Puis les vingt-trois Palestiniennes
se plaignent des médias en général et
ceux palestiniens en particulier, qui ne
donnent pas d’espace suffisant pour
leurs cas et leurs souffrances. Elles se
plaignent également de toutes ces
institutions juridiques et humanitaires
qui s’intéressent aux droits de la
femme, sans pour autant faire attention
à leur détresse.
Un dur périple
Pour sa part, la captive Lina Khattab
souligne que les souffrances des
captives palestiniennes sont multiples.
Les plus importantes en sont cette
politique inhumaine de négligence
médicale, appliquée par l’administration
pénitentiaire, et le transfert, dur
périple à répétition.
De son côté, le Comité des captifs
confirme que les souffrances de ces
vingt-trois captives palestiniennes
s'amplifient durant le mois béni de
Ramadan, résultat de la répression et
des agissements du soi-disant bureau des
prisons israéliennes.
Hanan Al-Khattib, l’avocate du
Comité, indique que vingt-trois captives
palestiniennes sont enfermées dans la
prison sioniste Hasharon. Parmi les
captives se trouve la députée Khalida
Al-Jarrar, attendant son jugement remis
à plus tard par le tribunal militaire
sioniste d’Ofer.
Le comité a donné la liste des
captives palestiniennes.
Il s’agit de Lina Al-Jarbouni, Mona
Qaadan, Khalida Jarrar, Chirin Al-Isawi,
Samaher Zaïnidddin, Ihasan Dababisa,
Yasmin Chaaba, Haleh Abou Sil, Haniya
Nasser, Amel Taqatiqa, Fida Daamas,
Hanan Al-Chalabi, Dina Wakid, Wiam
Assida, Dima Sawahira, Naihil Abou Aycha,
Palestine Najm, Thoryya Charawina, Mona
As-Sayeh, Aliya Al-Abbasi, Intissar
Hamarcha et Rana Wazni.
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