Rapport
Les murs des camps de réfugiés
racontent
l’histoire de la lutte palestinienne
CPI

Photo :
CPI
Mardi 6 février 2018
Naplouse – CPI
Dans les rues et
ruelles de tous les camps de réfugiés
palestiniens, les murs attirent
l’attention, avec leurs slogans et
dessins, une exposition artistique
racontant de longues décennies de lutte
palestinienne. A l’entrée du camp
de Balatta, camp de 25 mille habitants,
se tient un grand dessin d’un jeune
Palestinien, la main en victoire et la
tête enveloppée de son keffieh arabe. Un
peu plus loin s’étale un grand dessin
d’une tente, avec le mot : Aïdoune, nous
retournerons !
Tableaux créatifs
Dans le camp de
réfugiés palestiniens d’Asker al-Qadim,
des expressions souhaitent la bienvenue
aux captifs, fils du camp, des captifs
venant d’être récemment libérés.

Des tableaux
créatifs embellissent les murs des
ruelles de ce camp. Certains d’entre eux
sont là depuis des années, tout en
gardant leur beauté. Des enfants y
mettent aussi leur contribution, avec
des expressions politiques ou sociales.
D’autres dessins parlent de l’amour pour
le réfugié et pour le camp.
Les murs de quatre
écoles de ce camp sont troués par les
balles des occupants sionistes qui
envahissent le camp de temps à autre.
Les murs de ces écoles, avec leurs
trous, sont devenus les lieux de
concurrence pour des dessins et pour des
expressions politiques.

Guerre et
révolution
Dr Ghassan Thoqan
est professeur de psychologie à
l’université d’an-Najah. Que le réfugié
exprime ses pensées par les dessins et
les images est un phénomène normal,
pense le professeur. Il exprime les
affaires qui l’intéressent : les
martyrs, les captifs, la tente, le droit
au retour.
Même les enfants du
camp ne pensent qu’à l’occupation, à la
révolution, au retour, exprimés par
leurs dessins et leurs jouets, malgré
leur jeune âge et le fait qu’il n’ont
pas vécu les grands événements de la
cause palestinienne.

Pour sa part, le
professeur d’art plastique du collège de
Qadri Toqan souligne que certains
dessins sont faits par des instituts
locaux, par des initiatives
individuelles, familiales ou
collectives.
L’ex-captif
Mohammed Abou Risq dit que tout son
quartier s’était mis d’accord pour
embellir ses rues, en attendant et en
fêtant son arrivée, après 13 ans
d’absence dans les prisons de
l’occupation sioniste.

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