Rapport
Le massacre des oliviers des villages de Bourine
et de Qariot gâche la joie de
l’Aïd
CPI
Photo :
CPI
Mardi 4 juillet 2017
Naplouse – CPI
Les Palestiniens,
comme tous les musulmans du monde
entier, attendaient avec impatience
l’arrivée de la fête de la fin du mois
sacré de Ramadan (Aïd al-Fitr), après un
mois du jeûne, un mois passé dans des
conditions difficiles. Mais comme à leur
coutume, les sionistes ne peuvent que
gâcher tout ce qui est palestinien. En
effet, des colons sionistes ont mis le
feu aux oliviers du village de Qariot,
au sud de la ville de Naplouse, vers la
colonie d’Aylieh. La chance du village
de Bourine n’a pas été meilleure. Ses
habitants ont reçu l’Aïd en remarquant
des dizaines de leurs arbres, devant la
colonie sioniste de Ytsar, déracinés. La population et
des représentants de certaines
institutions juridiques se sont rués
pour constater l’ampleur du massacre que
l’incendie sioniste avait fait aux
arbres du village de Qariot. Vingt-cinq
arbres ancestraux appartenant au village
de Qariot et une partie au village
voisin de Talfit. Ont été touchés.
La fête du fermier
Mohammed Chahadeh, du village de Qariot,
s’est transformée en vrai deuil, en
voyant ses arbres en ruine, incendiés.
Il oriente son
doigt vers sa terre brûlée et parle
d’elle :
« Sa superficie est
de trois hectares. Pendant la saison de
l’olive, je ramassais trente bidons
d’huile, mais maintenant c’est une terre
sans arbres ! »
Bachar al-Qarioti
milite contre la colonisation dans son
village de Qariot. Il dit que si les
villageois n’avaient pas aidé les
pompiers, les dégâts auraient été
beaucoup plus importants.
Des oliviers
déracinés
Dans la zone entre
le village de Bourine et le village de
Hawara, la population a remarqué une
cinquantaine d’oliviers déracinés, à
quelques mètres seulement de la route
déviatrice, dit le militant Monir Qadous.
Les propriétaires
des terrains de la zone confirment que
cette région est visée par les occupants
sionistes et leurs colons. Elles se
trouvent devant un point de contrôle de
l’armée de l’occupation, vers la colonie
de Ytsar.
Confirmons enfin
que le climat de l’Aïd d’al-Fitr a été
gâché, surtout du fait que les
agressions se sont produites aux
premières heures de la fête et à
l’approche de la saison de l’olive.
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