Rapport
Par la drogue,
"Israël" mène une guerre
contre la ville
des martyrs
CPI
Photo du
CPI
Dimanche 2 avril 2017
Al-Khalil (Hébron)
– CPI
Les occupants
sionistes font tout pour déformer la
ville d’al-Khalil (Hébron), pour
falsifier son histoire, pour rabaisser
tous les sacrifices et tous les martyrs
qu’elle a donnés, pour rayer la bonne
image dessinée dans l’esprit des
Palestiniens. La drogue est une arme qui
sert cet objectif.p>
En effet, en un
mois seulement, la police palestinienne
est tombée sur six lieux choisis pour
planter la marijuana, estimés à huit
millions de shekels, dans plusieurs
parties du département d’al-Khalil :
Dora, Yatta, Beit Amer, ad-Dahiriya,
Arab ar-Ramadine et l’ancien bourg
d’al-Khalil.
Commerçants
sionistes
Le porte-parole de
la police palestinienne l’officier Lo’ay
Arziqat a dit, après la découverte d’une
plantation de cannabis dans le
département d’al-Khalil :
« Les
investigations ont montré que les
dirigeants de ces lieux ont des liens
avec des commerçants sionistes et que
les renseignements de l’occupation sont
derrière ce plan dévastateur. »
Il est clair que
les autorités de l’occupation sioniste
offrent la sécurité à ces commerçants,
derrière la Ligne verte. Dès la
découverte d’un lieu de plantation ou de
fabrication de drogue, les barrages
militaires israéliens s’ouvrent pour les
trafiquants, afin qu’ils puissent
s’enfuir et échapper à tout jugement.
Dr Mohammed Hassan
Abou Esnina travaille comme psychologue
à l’association de lutte contre les
drogues, au sud des territoires
palestiniens. Il confirme que les jeunes
palestiniens sont victimes de ces
trafiquants qui travaillent pour le
compte de l’occupation sioniste et qui
parfois distribuent de la drogue même
gratuitement dans les rues et les
ruelles du vieux bourg.
Dr Abou Esnina
explique au correspondant de notre
Centre Palestinien d’Information que
beaucoup de jeunes palestiniens victimes
de la drogue avouent que s’ils ont
commencé, c’est à cause des agents de
l’occupation répandus partout dans les
quartiers autour du saint sanctuaire
d’al-Ibrahimi. Au début, ils les
entraînent à devenir consommateurs, puis
dealers.
Les services des
renseignements israéliens ont
l’intention d’inonder les territoires
palestiniens de ces produits toxiques,
d’éloigner les jeunes palestiniens de
leur patrie, d’acheter certains d’entre
eux pour qu’ils soient à leur service.
Double problème
Le correspondant de
notre Centre Palestinien d’Information a
rencontré un jeune, qui refuse de
dévoiler son nom pour des raisons
sécuritaire, dont l’histoire avec la
drogue a commencé tôt, à seize ans,
avant de devenir un vrai toxicomane.
Puis le dealer est
parti travailler à Tel-Aviv. Un officier
israélien a contacté le jeune homme et a
commencé à lui offrir de la drogue !
Le jeune, qui est
dans une phase de désintoxication,
confirme :
« Je suis devenu
dépendant de l’officier (israélien)
Samir. J’ai commencé à l’informer de ces
jeunes qui jettent des pierres sur le
barrage du saint sanctuaire d’al-Ibrahimi.
Et lui me fournissait de la drogue.
L’affaire a continué jusqu’au jour où
mon affaire a été découverte par les
autorités judiciaires (palestiniennes).
Elles m’ont trouvé malade et brisé. »
Finalement, il est
clair qu’"Israël" vise tout le peuple
palestinien et cherche à inonder toutes
ses villes par la drogue, pour déchirer
son tissu social, pour faire de lui un
peuple sans volonté. Mais ce plan
sioniste se heurte à la conscience du
peuple, à sa volonté de rester attaché à
sa terre et à sa patrie.
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