Rapport
Les hôpitaux de la ville d'Al-Quds
sous les armes de l’occupation
CPI
Photo:
CPI
Dimanche 1er novembre 2015
Al-Quds occupée (Jérusalem) – CPI
L’actuelle Intifada d’Al-Quds a
débuté avec le début du mois d’octobre
qui prend fin. Elle a sorti les
occupants sionistes de leurs gonds. Ils
ont montré leur réel visage. Ils
frappent tout, l’homme, l’arbre, la
pierre et même les hôpitaux et leurs
malades.
Récemment, pour trouver des suspects
blessés, dans la même heure, plusieurs
groupes des forces sionistes
d'occupation ont donné l’assaut à trois
hôpitaux dont l’hôpital d’Al-Maqassid.
Rafiq Al-Hosseiny est le directeur
général de l’hôpital d’Al-Maqassid. Il
confie à notre Centre Palestinien
d’Information (CPI) que les hôpitaux de
la ville d'Al-Quds se trouvent sous
pression de la part des occupants
sionistes, pour la raison qu’ils
soignent les blessés des affrontements.
Les forces sionistes d'occupation,
dit-il, ont encerclé plusieurs hôpitaux
de la ville et ont à deux reprises donné
l’assaut à l’hôpital d’Al-Maqassid, avec
une trentaine de soldats, ainsi qu’à
l’hôpital d’Al-Mattlaa et l’hôpital
Français.
Des barrages militaires
Al-Hosseiny souligne que les barrages
militaires installés dans la ville
empêchent les blessés et les malades
d’atteindre les hôpitaux.
Le village d’Al-Tour abrite quatre
hôpitaux : Al-Maqassid, Al-Matlaa,
Al-Hilal et le Centre d’urgence. A tous
ces hôpitaux, les occupants sionistes
ont empêché l’arrivée des malades et des
blessés.
Ils ont même installé un point
militaire d’inspection sur la rue
principale et entre les deux hôpitaux
Al-Maqassid et Al-Matlaa.
Le mouvement des malades et des
urgentistes est difficile et menace la
vie des malades.
Tous les hôpitaux souffrent de cette
obstruction. Les barrages retardent les
fonctionnaires et le traitement des
malades. Le retard causé par le barrage
militaire mis à l’entrée du village d’Isawiyya
a entrainé la mort de Mme Hoda Darwich,
originaire de la ville d'Al-Quds.
Les occupants sionistes gardent et
contrôlent toutes les ambulances qui
entrent dans l’hôpital d’Al-Maqassid et
qui en sortent, souligne-t-il.
Les forces sionistes d'occupation ne
prennent aucune précaution autour des
hôpitaux. A titre d’exemple, elles
lancent des bombes lacrymogènes et
assourdissantes autour de l’hôpital
d’Al-Maqassid. Le gaz et la mauvaise
odeur affectent les malades qui
survivent déjà avec de l’oxygène fourni
par des engins.
L’urgence en danger
Amin Abou Gazala est le directeur du
centre d’urgence de la Croix-Rouge de la
ville d'Al-Quds. Il informe notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) que les
forces sionistes d'occupation ont visé
les équipes médicales à plus de trente
reprises, depuis le 2 octobre. Les
soldats ont même frappé, durement, un
ambulancier.
Les forces sionistes d'occupation ne
se privent pas. Elles frappent les
ambulances avec leurs bombes
lacrymogènes et assourdissantes et avec
leurs balles en caoutchouc. Trois
ambulances ont été touchées. Les équipes
médicales ont même été empêchées
d’atteindre les blessés et les martyrs
tombés sur les terrains d’affrontements.
Les forces sionistes d'occupation ont
eu le culot de stopper une ambulance,
par la force, pour interpeller un blessé
qu’elle transportait. Elles ont menotté
le blessé à l’intérieur du véhicule.
Abou Gazala confirme que les
occupants sionistes ne respectent rien,
ne respectent pas le droit
international, ne respectent pas les
humains.
Finalement, il souligne que les
équipes de la Croix-Rouge ont traité
plus de mille cas victimes de balles en
caoutchouc, de gaz ou même de balles
réelles.
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