Centre Palestinien
d'Information
L'entité
sioniste essaie de rendre légitime l'utilisation des bombes à
sous-munitions
Photo CPI
30 décembre
2007
Palestine – CPI
Des responsables
militaires sionistes rapportent de façon unanime que les enquêteurs
militaires sont arrivés à la conclusion que l’utilisation des
bombes à sous-munitions dans la guerre du Liban était légale
selon la loi internationale. Ils ont considéré le dossier clos.
En effet,
l’organisation de Nations Unies et des groupes des droits de
l’homme avaient accusé l’Entité sioniste d’avoir lancé
environ quatre millions de bombes à sous-munitions pendant la
guerre de l’été 2006. Un million d’entre elles ont explosé.
Le reste expose la vie des civils du Sud du Liban à un vrai
danger.
Le procureur militaire
principal a considéré l’utilisation des bombes à
sous-munitions pendant la dernière guerre contre le Liban comme
n’étant pas contraire aux principes de la loi internationale.
Cela signifie qu’aucune procédure judiciaire ne sera entamée
contre les officiers de l’armée qui avaient pris la décision
de lancer de telles bombes. Cette affaire a suscité de grandes
critiques contre l’Entité sioniste, surtout que la plupart
d’entre elles n’ont explosé que quelques mois plus tard,
causant beaucoup de victimes parmi les civils.
Et après la guerre,
plusieurs rapports ont été publiés. Dans ces rapports, des
officiers et des soldats de l’unité des missiles de l’armée
israélienne disent que des milliers de bombes à sous-munitions
ont été lancées. Notons que les missiles MLRS tirés
contiennent des milliers de petites bombes qui se dispersent dans
un rayon de 200 mètres autours de l’objectif.
Selon les rapports des
Nations Unies concernant le démantèlement des mines, les bombes
à sous-munitions ont causé la mort de dizaines de Libanais. Des
centaines d’autres ont été blessés après la guerre.
L’administration américaine, elle-même, a présenté à con
Congres, en janvier dernier, un rapport accusant l’Entité
sioniste de violer un accord signé avec son pays en utilisant des
bombes à sous-munitions contre des objectifs au Sud du Liban.
De son côté, le
journal hébreu Haartis note que l’ancien chef d’état-major
israélien Dan Haloutz avait désigné le général Hkohin, après
la guerre, pour contrôler les bombes à sous-munitions. Suite à
cela, un rapport a été présenté au chef d’éta- major de
l’époque Achkanazi. Et l’armée, via son porte-parole, a déclaré
que le lancement de ces bombes s’est produit selon les ordres du
chef d’état major et qu’elles n’avaient été tirées vers
des zones résidentielles !
Les mêmes sources
disent que la plupart de ces bombes à sous-munitions ont été
tirées vers des zones dites ouvertes où les combattants du
Hezbollah faisaient leurs mouvements. Elles prétendent aussi que
parfois, ces bombes ont été tirées vers des quartiers résidentiels
en réaction immédiate aux tirs venant du Hezbollah dans les
villages que les habitants avaient quittés suite aux
avertissements de l’armée de l'occupation israélienne. Le
communiqué de l’armée avoue aussi qu’elle a tiré des bombes
à sous-munitions dans une zone habitée à Maroun Al-Ras, afin de
sauver des forces de l’armée piégées.
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