Rapport du CPI
La prison de Majdo :
Nouvelles pénitences
sionistes
Photo: CPI
Vendredi 30 septembre
2011
Naplouse – CPI
L’avocat de
l’association de Solidarité
Internationale pour les droits de
l’homme vient de visiter la prison
israélienne de Majdo, mardi 27 septembre
2011. Les détenus palestiniens lui ont
certifié que l’administration
pénitentiaire sioniste a commencé à
appliquer une nouvelle batterie de
sanctions à leur égard.
Nouvelles
restrictions
Le chercheur
palestinien Ahmed Al-Bitaoui explique
que parmi les nouvelles mesures prises
par l’administration pénitentiaire, il y
a la diminution du temps consacré à la
visite de la famille. Il est désormais
de trente minutes au lieu des
précédentes quarante-cinq minutes. Pire,
les détenus n’ont plus le droit
d’apporter leurs montres avec eux durant
la visite, afin qu’ils ne sachent pas la
durée réelle de la visite. Quels
perfides ! Quels hypocrites ! Quels
personnes inhumaines !
Ce ne sont pas
seulement les visites qui sont touchées
par les nouvelles restrictions. Il y a
d’autres choses, souligne Al-Bitaoui. A
titre d’exemple, les chaînes
satellitaires que les captifs ont le
droit de regarder sont diminuées. Les
lettres venant de la famille sont
interdites. L’entrée de vêtements est de
plus en plus restreinte. La division 9
de la prison ne peut faire aucun achat
de la cantine pour une durée de trois
semaines. Tout cela s’ajoutent aux
assauts à répétition donnés par les
gardes israéliens aux divisions et aux
cellules des captifs palestiniens.
Et ce n’est pas
tout ; l’administration pénitentiaire
sioniste a menacé d’appliquer d’autres
sanctions dans l’avenir proche contre
les détenus palestiniens.
Grève de la faim
A cette occasion, Al-Bitaoui
raconte la situation du captif Ayad
Hamad, originaire du quartier de Sour
Baher, de la sainte ville d’Al-Quds. En
fait, Hamad a entamé une grève de la
faim, depuis une vingtaine de jours, en
protestation contre l’interdiction de
tout contact avec sa familleimposée par
l’administration pénitentiaire. Elle
refuse son transfert dans la prison de
Jalbou. Al-Bitaoui souligne que le
détenu Hamad est emprisonné depuis cinq
ans pour purger une peine de douze ans.
L’Australien
Rachid dans les prisons israéliennes
Le détenu Ayad
Rachid, dit Abou Odja, 47 ans, est
binational. Il porte les nationalités
jordanienne et australienne. Les
autorités de l’occupation israélienne
lui ont assigné un avocat d’office.
Le chercheur chez
Solidarité Internationale souligne que
les forces israéliennes d'occupation ont
arrêté Abou Odja, fin mars dernier, dès
son arrivée à l’aéroport d’Al-Lad,
l’accusant d’espionnage au profit du
mouvement du Hamas et pour viser des
objectifs stratégiques.
Notons qu’Abou Ardja
est né dans le village de Chouica,
sous-préfécture de Tulkarem. Avec ses
parents, il a déménagé vers la Jordanie.
Puis il est parti vers l’Australie afin
d’étudier l’informatique, où il a obtenu
la nationalité australienne.
En 2007, il est parti
en Arabie Saoudite où il a trouvé un
travail. Et au début de l’année en
cours, il est allé en Palestine pour
rendre visite à ses parents. Mais les
occupants israéliens, qui interdisent
aux Palestiniens tout moment de joie,
l’ont arrêté dès son arrivée à
l’aéroport.
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