Centre Palestinien
d'Information
Rapport
Le gouvernement de Haniyeh continue son travail,
un échec pour les occupants israéliens
Photo CPI
Vendredi 30 janvier 2009
Gaza – CPI
Les forces israéliennes d'occupation avaient
voulu mettre hors d’état de nuire le mouvement du Hamas et le
gouvernement palestinien légitime de Haniyeh. Mais et le
mouvement et le gouvernement, leurs ministères, leurs
institutions, continuent de travailler même pendant que les
avions, les missiles et les tanks et toutes les armes prohibées
frappent la bande de Gaza. Un grand coup pour les autorités de
l’occupation israélienne.
Le gouvernement palestinien a donné beaucoup
de ses éléments, en martyrs ou en blessés. Le ministre de
l’intérieur et un certain nombre de chefs des services de
sécurité en font partie. Ils donnent leur sang pour leur peuple
et leur cause.
Les ministères continuent leur travail
Le gouvernement palestinien légitime présidé
par Ismaël Haniyeh a défié l’occupation israélienne en décidant
de continuer son travail. Et dès que l’ennemi israélien avait
cessé, Tahir An-Nounou, porte-parole du gouvernement, a appelé
tous les fonctionnaires à rejoindre leurs lieux de travail.
La vie a le droit de reprendre son cours,
croit le gouvernement palestinien. Il faut également mettre tous
les efforts pour reconstruire la bande de Gaza, après cette
affreuse guerre menée par l’armée israélienne pendant vingt
trois jours durant. Le gouvernement de Haniyeh a décidé de
reprendre le travail, bien que tous ses sièges aient été
détruits.
L’occupation israélienne a échoué
Des analystes palestiniens et d’autres
affirment que les occupants israéliens ont totalement raté leur
objectif : faire tomber le gouvernement palestinien de la bande
de Gaza. La mesure de cette agression israélienne aurait tombé
des Etats tout entiers. Les Israéliens ont commis des crimes de
guerre des plus atroces.
L’armée israélienne ayant échoué à frapper le
gouvernement et la résistance, elle a alors durement frappé les
civils. Elle voulait dire à qui voulait l’entendre qu’elle a
réussi à tuer Gaza. C’est un échec total, à l’écart de ses
objectifs politiques et militaires.
Les institutions et les ministères
palestiniens n’ont jamais cessé de fonctionner. Dès que la
guerre a pris fin, le ministère des travaux publics a commencé à
chiffrer les dégâts effectués par les occupants israéliens. Il a
estimé les coûts de la reconstruction de la bande de Gaza à plus
de deux milliards de dollars. Mais tous les efforts ne pourront
travailler efficacement, si les points de passage ne sont pas
tous ouverts.
Le ministre des travaux publics Dr. Youssef
Al-Mansi, dans une conférence de presse tenue à Gaza, mercredi
21 janvier 2009, dit que tous les domaines de la vie dans la
bande de Gaza ont besoin d’une reconstruction. Cinq mille
maisons ont été totalement détruites, avec tous leurs meubles.
Leurs familles ont besoin d’être relogées, bien évidemment.
Il y a six mille autres familles dont les
maisons sont détruites partiellement. D’autres dix mille maisons
ont également besoin d’être restaurées. Il y a aussi beaucoup de
bâtiments officiels qui doivent être reconstruits. Sans parler
de l’aéroport, du port et de beaucoup d’autres choses.
Collaborateurs !
Le ministère de l’intérieur a continué son
travail. Il a pu mettre la main sur des dizaines de
collaborateurs. Ces derniers voulaient frapper la résistance
palestinienne de l’intérieur et donner des renseignements sur
les résistants aux occupants israéliens.
Ihab Al-Ghassine, porte-parole du ministère,
dit que les services de sécurité n’ont cessé leurs activités
durant la guerre. Et dès que le cessez-le-feu a été déclaré, les
hommes ont repris leurs vêtements officiels.
C’est Saïd Syam qui avait organisé les
services de sécurité, avant sa tombée en martyre, pendant ce
temps d’extrême urgence.
Les secouristes ont également assumé leurs
devoirs, se sacrifiant pour leur devoir. Plusieurs d’entre eux y
ont laissé la vie ; des dizaines d’autres ont été blessés. La
police a aussi repris sa fonction : circulation, conflits
familiaux, poursuite de ceux qui veulent profiter de la
situation pour monter les prix…
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