Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Les familles des captifs palestiniens,
la joie de l'Aïd volée par les bourreaux israéliens

Photo CPI
Vendredi 27 novembre 2009
Gaza – CPI
Les musulmans du monde entier sont joyeux.
Ils vivent la fête du pèlerinage, la fête du mouton, la grande
fête, l’Aïd Al-Kabir. Les gens visitent leurs familles, leurs
parents, même les plus éloignés.
Cependant, les milliers de Palestiniens
enfermés dans les prisons israéliennes ne peuvent contacter
leurs familles. Les occupants israéliens qui ne respectent rien
ne sont pas prêts aujourd’hui à respecter les fêtes importantes
des captifs palestiniens.
Tawfik Abu Naïm est chef du mouvement des
captifs et un de leurs doyens, enfermé dans la prison
israélienne de Hadarim. Il se confie au Centre d’étude des
captifs. Des violations condamnables et inacceptables sont
pratiquées envers les captifs palestiniens par l’administration
israélienne des prisons. Elle n’a aucun respect pour les fêtes
islamiques. Elle ne permet pas aux familles palestiniennes de
contacter leurs proches enfermés dans les prisons israéliennes,
même pendant les jours de fêtes, même pas par téléphone.
Tout au contraire, les captifs sont
transférés d’une prison à l’autre. Et pendant les jours de
fêtes, les mouvements des captifs sont limités.
Des fêtes sans goût
Des familles des captifs informent le Centre
que l’Aïd n’a aucun goût, voyant leurs membres enfermés dans les
prisons israéliennes, sans visites, sans lettres. Elles sont
toujours inquiètes pour leur vie. Les jours des fêtes encore
plus. Les jours de fêtes sont des jours de larmes, versées pour
l’éloignement de leurs enfants.
L’eau ne parvient à couler dans la gorge,
tant je suis triste, voyant mon fils loin de moi, derrière les
barreaux israéliens, dit une mère.
Une autre mère se trouve dans la prison
israélienne de Talmoud. Sa fillette parle de ses souffrances et
de celles de ses frères, surtout en voyant les autres enfants
embrasser leur mère, dans les de fêtes, leur mère qui leur offre
des cadeaux et des gâteaux.
Les captifs palestiniens appellent à ce
qu’on s’intéresse à leur cause, appellent les responsables
palestiniens à l’union, à sortir de cet état de division, à
s’intéresser au destin de la ville d'Al-Quds et à la question
des réfugiés.
Et derrière les barreaux, des femmes
palestiniennes sont enfermées. Elles voient leurs souffrances
augmentées pendant les jours des fêtes. Il n’est pas difficile
d’imaginer combien souffre une mère qui ne peut embrasser son
enfant, le jour de fête.
Rafat Hamdouna, directeur du Centre, à
appeler à être aux côtés des captifs, à pratiquer toutes les
pressions possibles sur les occupants israéliens pour améliorer
le sort des captifs palestiniens, surtout les jours de culte et
les jours de fêtes.
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