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Rapport CPI

Le défunt cheikh Abou Zayd, fondateur du Mouvement Islamique de Jénine


Photo: CPI

Lundi 26 décembre 2011

Jénine – CPI

Le 18 décembre 2011, la ville palestinienne de Jénine a fait ses adieux à une de ses grandes personnalités, un homme de religion et de société, qui laisse derrière lui des empruntes ineffaçables. Il est un des fondateurs principaux du Mouvement Islamique, dans le département de Jénine, et de son comité de la zakat. Il fait partie de la première génération des Frères Musulmans, et il a aussi fait partie des exilés vers Mardj Az-Zouhour, au sud de la sainte mosquée d’Al-Aqsa. Il était membre du comité supérieur de la fatwa et du haut comité islamique général de la Cisjordanie.

Nous parlons du cheikh Mohammed Fouad Abou Zayed, un grand homme de la Palestine, un repère de l’éducation et de la réforme, un homme de lettres, un éducateur pour plusieurs générations. Il est un des premiers fondateurs du Mouvement Islamique dans les territoires occupés en 1948.

Vie et études

Cheikh Abou Zayd est né dans le village de Qabattiya, du sous-département de Jénine, en 1934, d’une famille pratiquante. Il est allé à l’école dans le village jusqu’à la septième année. Son père Hadj Fouad était un homme de sciences de la religion. Il a mis son fils dans une école spéciale pour étudier l’arabe et le saint Coran avec ses règles de récitation.

En 1950, son père l’a amené au Caire pour poursuivre ses études à l’institut des études islamiques du lycée de l’université d’Al-Azhar. Puis il l’a envoyé, pour continuer ses études, à la faculté de la Charia de l’université de Damas, d’où il a obtenu son master en Charia islamique.

La vie pratique

A sa sortie de l’université de Damas, Cheikh Abou Zayd a travaillé au lycée des legs islamiques de la capitale jordanienne Amman, puis successivement aux lycées de Maadoba, fr Jénine et de Qabatiyya.

Et en 1977, Cheikh Abou Zayd a commencé à travailler au ministère des legs et des affaires islamiques. Il a occupé le poste de directeur du bureau des legs du département de Naplouse, puis de celui du département de Jénine. Il a quitté ce poste le 1er avril 1996 pour occuper le poste de moufti du département de Jénine, et il est devenu membre du conseil supérieur islamique de la Cisjordanie. En 2000, il a quitté son travail pour des raisons de santé.

Culture et activités

Le cheikh Abou Zayd s’est cultivé avec les livres et les messages du cheikh martyr Hassan Al-Banna et d’autres livres islamiques contemporains, du cheikh Abou Al-Hassan Al-Nadawi, du cheikh Abou Al-Aala Al-Mawdoudi, du martyr Sayyed Qottob, de Dr. Mustafa As-Sibaaï, du poète Mohammed Iqbal. Cette riche culture avait un effet probant sur ses activités.

Ses activités

Cheikh Abou Zayd a eu beaucoup d’activités tout au long de sa vie. Entre autres, il prêchait dans les mosquées. A titre d’exemple, il prêchait dans la mosquée de Jabal Amman, dans la mosquée Al-Jami As-Saghir, dans la mosquée Al-Jami Al-Kabir, puis dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa. C’est pour des raisons politiques qu’il n’a pu continuer à le faire à Al-Aqsa.

Lui et Cheikh Tawfiq Jirar ont fondé le Comité de la zakat du département de Jénine où il était un homme de réforme sociale, ainsi que dans plusieurs régions de la Palestine.

C’était un homme qui apportait une éducation religieuse à beaucoup de jeunes dans certaines régions des territoires occupés en 1948, surtout les régions d’Al-Mothallath, Al-Jalil et AnNaqab.

Détention dans les prisons de l’occupation sioniste

Face à un homme actif comme le cheikh Abou Zayd, les occupants sionistes ne peuvent rester tranquilles. Ils l’ont arrêté à plusieurs reprises, en 1980, en 1981, en 1988, en 1990. Et en 1992, il a fait partie des hommes d’élite poussés vers l’exil à Marj Az-Zouhour, au sud du Liban, où il est resté une année complète avec plus de quatre cents de ses semblables.

Un homme poète

Cheikh Abou Zayd était connu comme homme de poésie, depuis les années soixante-dix. C’est dans son exil, à Mardj Az-Zouhour, qu’il a beaucoup écrit. Un recueil réunissant ses poèmes d’exil a été édité dans la capitale libanaise Beyrouth, sous le titre : « Coups de cœur à Mardj Az-Zouhour ».

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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