Accueil Actualité IRIB Dossiers Auteurs Communiqués Agenda Invitation à lire Liens Ressources
Dernières mises à jour La Voix de la Russie Journaux de Cathy et Marc Les vidéos Centre d'infos francophone Ziad Medoukh Centre de la Paix Gaza Université al-Aqsa Gaza Qui? Pourquoi?

Google
sur le web sur Palestine Solidarité

 

Centre Palestinien
d'Information

 


Invitation à lire



Réseau Voltaire



BDS



Solidarité



Produits palestiniens



En direct d'Iran



Voix de la Russie



Agence syrienne



Palestine Solidarité
sur Facebook







Rapport

Le retour aux négociations : qui en profite ?
CPI


Photo: CPI

Vendredi 26 juillet 2013

Gaza – CPI

L’autorité de Ramallah et ses forces nationales ont finalement baissé les bras et accepté le retour aux négociations avec l’entité sioniste, sous l’égide américaine, sans aucune condition.

Ainsi, tout a été effacé, par la septième tournée de John Kerry. Le gel de la colonisation. L’Etat sur les frontières de 67. La libération des captifs palestiniens. La ville d'Al-Quds. Le droit au retour des réfugiés palestiniens.

Ainsi, les Palestiniens vont se mettre autour de la table des négociations avec rien dans le sac, sinon quelques promesses financières et la libération de quelques captifs.

Le problème, c’est que Mahmoud Abbas, président de l’autorité palestinienne, n’a pas un mot à dire face aux Américains ; il n’a d’autre carte que d’accepter leurs propositions.

En fait, les Américains et les Israéliens trouvent le moment propice pour retourner aux négociations. Ils les dirigent comme cela leur chante. Abbas ne pourra rien refuser. Sinon, ils pourront  lui couper toute ressource et même le changer brutalement, dit l’analyste politique Dr. Abdou As-Sattar Qassem.

Pour sa part, le spécialiste des affaires de l’occupation sioniste Dr. Saïd Zaïdani croit que John Kerry, ministre américain des affaires étrangères, a réussi à pousser les Palestiniens vers la table des négociations, sans parler de l’arrêt de la colonisation et des frontières de 1967. On parle seulement d’une libération de quelques prisonniers palestiniens de longue date.

Les négociations débuteront à Washington. L’objectif sera de mettre en place les principes, avant d’aller plus loin dans des séances à venir.

Attente sioniste

A Washington et à Tel-Aviv, ils prennent leur temps avant de tirer leur flèche. Ils attendent de voir les conséquences des changements que connaît le monde arabe, dit Dr. Saïd Zaïdani.

Les négociations actuelles donnent l’impression que les Palestiniens vendent leur patrie, eux-mêmes, et qu’ils acceptent les sionistes. On dira alors aux jeunes Arabes : si les Palestiniens acceptent les sionistes, pourquoi pas vous ? craint Dr. Zaïdani. Une ruse psychologique maligne !

Les Palestiniens de Ramallah ont donc cédé aux pressions américaines. Ils vont aux négociations. Ils arrêtent leurs efforts pour aller à l’Assemblée Générale de l’Organisation des Nations Unies afin d’en être membre. Ils ne parlent plus de la colonisation et de l’est de la sainte ville d’Al-Quds, ajoute Dr. Saïd Zaïdani, de peur de voir les aides financières coupées.

L’analyste Qassem va loin dans son analyse en disant que l’autorité de Ramallah a même été créée pour défendre la sécurité d’"Israël". Sur la scène palestinienne, un mensonge règne. L’autorité arrête les négociations, sans offrir d’alternatives stratégiques, sans permettre la moindre résistance, même pas une pierre contre les colons.

Et en ce qui concerne les Européens, ils doivent continuer leurs efforts destinés à pousser les choses vers une paix durable, dit Dr. Saïd Zaïdani. Leur rôle ne devra pas être limité à une position d’observation. Leur position ferme contre les colonies fait partie des efforts voulus, mais ils doivent aller plus loin, ajoute Zaïdani.

Quelle excuse !

L’autorité palestinienne de Ramallah, quelle excuse aura-t-elle pour faire face au peuple arabe et au peuple palestinien et à leurs questions concernant le retour aux négociations, sans ces conditions préalables ?

Pour pouvoir y faire face, les Américains et les Israéliens ont décidé de libérer quelques détenus palestiniens et d’offrir quelques aides financières.

Ces prisonniers ont été enfermés en défendant les droits nationaux. Maintenant, ils en sortent contre les intérêts nationaux, et là réside le grand problème, dit l’analyste Qassem. Et l’argent offert va renforcer la conduite consommatrice de l’autorité de Ramallah.

Et pour ce qui est de cette appellation de « paix économique », elle n’est acceptée par aucune faction palestinienne, dit l’analyste Dr. Saïd Zaïdani.

Puis, ajoute-t-il, la constitution du gouvernement sioniste actuel n’est pas prête à accepter un Etat palestinien sur les frontières de 67, avec l’est de la ville d'Al-Quds.

Les négociations à venir ne portent aucun espoir, ni au Palestinien de la bande de Gaza en blocus, ni au Palestinien persécuté sur sa terre et dans son domicile en Cisjordanie et dans la sainte ville d’Al-Quds : la colonisation va bon train et dévore le petit reste des territoires palestiniens.

 

 

   

Les rapports du CPI
Les opinions du CPI
Les dernières mises à jour



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

Les avis reproduits dans les textes contenus sur le site n'engagent que leurs auteurs. 
Si un passage hors la loi à échappé à la vigilance du webmaster merci de le lui signaler.
webmaster@palestine-solidarite.org

Ziad Medoukh

Analyses et poèmes


Silvia Cattori

Analyses

René Naba

Analyses

Manuel de Diéguez

Analyses

Fadwa Nassar

Analyses et traductions

Alexandre Latsa

Un autre regard sur la Russie

Ahmed Halfaoui

Analyses

Chérif Abdedaïm

Chroniques et entretiens
 
Luc Michel

Analyses

Robert Bibeau

Analyses