Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
Main basse sioniste sur les mosquées,
une volonté d’effacer la mémoire palestinienne
Photo: CPI
Mardi 24 mai 2011
Al-Khalil – CPI
Depuis la
Nakba (la
catastrophe de 1948), depuis la mainmise sioniste sur la
Palestine, depuis soixante-trois ans, les occupants israéliens
pratiquent la menace et la judaïsation contre les lieux saints,
les mosquées, les cimetières musulmans. Ils font tout ce qu’ils
peuvent pour falsifier l’Histoire et transformer les lieux
musulmans en des lieux purement juifs.
Ce qui est humiliant, c’est lorsqu’ils
mettent la main sur une mosquée pour la transformer en un bar,
une taverne, un bar de nuit. Quelle haine porte ces Sionistes
contre la religion de l’Islam, contre les Musulmans, contre
leurs lieux de culte ?!
Démolition de
mosquées
Depuis toujours, encore
plus depuis la Nakba
(la catastrophe de 1948), les Palestiniens sont visés par les
occupants israéliens, tués ou exilés par la force, mais pas
seulement : leurs mosquées ne sont pas non plus épargnées. Ils
ont peur de ces lieux de culte ; les mosquées sont des témoins
qui disent que la terre de la Palestine est musulmane et arabe.
Les occupants israéliens pratiquent un nettoyage ethnique contre
elles : destruction et violation. Elles sont souvent remplacées
par des institutions sionistes.
L’association islamique d’Al-Aqsa défend les
lieux saints. Dans un de ces rapports, elle confirme que
l’Entité sioniste en a jusqu’à présent démoli 1340 depuis 1948.
Sur les ruines de ces mosquées, les occupants israéliens ont
construit des bars, des tavernes, des boîtes de nuit, des
centres culturels, des hôtels. Ils ont confisqué des milliers de
terrains appartenant à ces mosquées.
Une des tragédies est lorsque ces occupants
transforment certains de ces terrains en des maisons pour
animaux. Cela a été le cas de la mosquée Aïn Az-Zaytoun, dans le
sous-département de Safad. Cela a aussi été le cas de la mosquée
Al-Bassa, dans la région d’Akka. Le mouvement israélien a loué
ces terrains à une société sioniste spécialisée dans les
produits laitiers. Elle a transformé ces lieux en des fermes et
étables, sans aucun respect pour les lieux saints.
Notons que dans ces terrains, il reste des
pierres et du marbre, des marques qui témoignent que ces lieux
sont des lieux de culte.
Au sud de la ville de
Haïfa se trouve la ville arabo-islamique de Qissariyya, au bord
de la Méditerranée. Durant la
Nakba (la catastrophe de 1948), une
grande partie de la mosquée a été détruite. Il reste cependant
certaines maisons anciennes et la mosquée de la ville ; elles
restent pour confirmer que la ville est arabo-islamique.
A l’intérieur de cette mosquée, le ministère
israélien du tourisme a installé un bar, une taverne et un lieu
de danse. Les jeunes viennent boire et danser, quasi-nus, dans
une intention délibérée de profaner les lieux saints musulmans.
Le crime d’Etat par excellence.
C’est le cas aussi de la mosquée d’Asqalan.
La tragédie de la
mosquée Al-Ahmer
Dans la ville de Safad, au nord de la
Palestine, se trouve la belle mosquée Al-Ahmer ; elle est connue
pour son beau minaret. Le mouvement sioniste a laissé une
société sioniste y produire un film érotique ! C’est ainsi que
la liberté de culte est respectée dans cet Etat d’"Israël" qui
se veut démocratique !
Plusieurs établissements islamiques ont
condamné cette agression de manière catégorique et cette
flagrante violation des lieux saints musulmans des territoires
occupés en 1948. Parmi ces établissements se trouvent le Conseil
islamique supérieur de la ville d'Al-Quds, l’institution Al-Aqsa
pour défendre les legs islamiques, le bureau des juges. Des
personnalités palestiniennes ont fait pareil : Cheikh Raïd
Salah, Cheikh Akrama Sabri, entre autres. Un message a été
adressé à des organisations internationales dont l’UNESCO.
Transformer une mosquée en temple !
Dans la ville occupée de Tabariyya, les
autorités de l’occupation israélienne non seulement interdisent
aux Musulmans d’accomplir leur culte dans la mosquée de Sit
Sikniya, mais elles l’ont de plus transformée en un temple juif,
où les extrémistes viennent pratiquer leurs rites et leurs
chants.
Notons enfin que le philosophe sioniste Max
Nordo a dit : « La Palestine est une terre sans peuple pour un
peuple sans terre ». Et les occupants israéliens, toutes
tendances confondues, de gauche comme de droite, prennent ce
slogan comme une excuse pour se donner la liberté de tout faire.
Mais aujourd’hui, les faits viennent les contredire : la
Palestine est une terre qui a un projet, qui résiste et veut
chasser les occupants, aussi long soit le temps qu’il faudra
pour obtenir la libération.
{{Certes, les
injustes sauront quel sera leur bouleversement}}(Saint
Coran, sourate 26, verset 227)
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