Rapport du CPI
A Gaza, le
handicap vaincu par la motivation
CPI
Photo: CPI
Mercredi 23 janvier 2013
Gaza – CPI
Les habitants de la
bande de Gaza ne cessent d’étonner le
monde entier, par leur volonté, par leur
détermination, par leur défi. Malgré
tous les manques, malgré tous les
obstacles, malgré toutes les
difficultés, ils se montrent inventifs.
La faculté de
formation continue au service de la
société de l’Université Islamique de
Gaza a reçu un groupe d’handicapés
victimes d’agressions sionistes, dans un
programme de rééducation pour refaire
face à la société, en particulier au
niveau économique.
Grâce à ce programme,
ils ont vu leur vie changée et le
sourire. Ils ont trouvé l’espoir qui se
voit sur leur visage. Dans cette
université, ils suivent plusieurs
modules qui les préparent à se
réintégrer la vie professionnelle, à
s’intégrer dans le marché du travail, et
surtout à commencer à travailler pour
leur compte, à commencer un petit projet
économique.
Le projet
Imad AI-Masri,
directeur du centre, a expliqué à notre
Centre Palestinien d’Information qu’à
cause des agressions et des guerres
sionistes menées contre la bande de
Gaza, le nombre d’handicapés est en
augmentation.
Suite à la dernière
guerre imposée par les Sionistes à Gaza,
il y a eu plus de mille six cents
invalides qui ne pouvaient vivre de
façon ordinaire. C’est pour cette raison
que l’Université Islamique a organisé ce
programme, un programme destiné à les
réintégrer dans la société et sur le
marché du travail.
AI-Masri a souligné
que le programme comporte plusieurs
modules : la poterie, la gravure sur
bois, la décoration assistée par
ordinateur, la restauration de meubles
et de livres, entre autres.
La créativité
Saïd Nabhan, 29 ans,
est une victime de la dernière guerre
menée par les occupants sionistes en
novembre 2012. Il a dit que le programme
lui a ouvert la porte vers un projet à
lui. Il s’est bien entraîné sur
différents métiers manuels dont la
gravure sur bois.
Ce programme, a-t-il
dit, donne beaucoup aux handicapés.
Celui qui est handicapé sent qu’il n’est
plus tout seul, qu’il y a quelqu’un qui
s’intéresse à lui, qui lui donne un
projet économique, en dépit de toutes
les difficultés, du blocus, de la guerre
permanente.
Il précise que les
handicapés ne cherchent pas d’aides
financières, mais surtout un projet
économique à leurs mesures qui pourrait
changer leur vie et qui participerait au
développement de la société.
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