Rapport CPI
La bande de Gaza
en liesse en recevant ses enfants
libérés
Photo: CPI
Mardi 20 décembre
2011
Rafah – CPI
Les youyous et les
cris de joie accompagnés de l'expression
"Allah Akbar" (Dieu est Grand)
s’élevaient de la tente installée pour
recevoir les détenus palestiniens
libérés, dans la deuxième étape de
l’application de la transaction
d’échange de prisonniers effectués par
la résistance palestinienne, le
mouvement de la résistance islamique
Hamas en tête. Des larmes de joie
coulaient dès que les familles voyaient
les leurs arriver, sur le point de
passage de Rafah.
Les familles ne
pouvaient attendre dans la tente de la
réception. Elles se sont précipitées
vers les cars amenant les détenus
libérés. Dès que les libérés
descendaient, leurs pères, leurs mères,
leurs enfants les embrassaient, dans une
ambiance de joie et d’optimisme.
Certaines familles
portaient leurs enfants sur les épaules,
en agitant leurs drapeaux.
Un festival
national
Cela faisait huit ans
qu’Aymen Al-Qudra était loin de sa mère,
enfermé dans les prisons sionistes. Sa
mère ne pouvait trouver le mots pour
exprimer sa joie : « Ma joie est
inqualifiable. Aujourd’hui, c’est une
grande fête nationale. Enfin, je peux
embrasser mon fils absent pendant huit
ans. Je ne pouvais pas le voir, sans
pour autant qu’il soit absent de mon
esprit, même pour une seconde ».
Elle n’arrêtait de
remercier la résistance palestinienne,
les factions palestiniennes, le
mouvement du Hamas et surtout son bras
armé, les brigades Ezziddine Al-Qassam,
pour leurs efforts donnés pour libérer
son fils et ses collègues. Elle espère
voir les efforts continuer afin de
libérer tous les captifs palestiniens.
La mère regardait son
fils avec amour. Elle confirmait qu’elle
lui avait déjà préparé un appartement
nécessaire pour un mariage à venir. Elle
disait tout cela surtout à ses proches
qui attendaient depuis des heures et des
heures pour participer à ces moments
historiques.
Le libéré Al-Qodra,
lui-même, ne cachait son soulagement et
sa joie. Cependant, il ne pouvait pas
cacher son amertume de penser qu’il y a
encore des milliers de Palestiniens
enfermés dans les prisons de
l’occupation sioniste.
A savoir que les
forces israéliennes d'occupation ont
relâché 550 Palestiniens dont 41 de la
bande de Gaza, en l’application de la
deuxième étape de la transaction. La
première étape a permis la libération de
477 captifs et captives.
Un mariage à venir
Quant à la mère du
captif libéré Faradj Abid, elle n’a pu
tenir ses larmes pendant qu’elle
embrassait son fils. Sa joie n’est pas
qualifiable, a-t-elle confié au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI). Son fils a été
détenu le 28 avril 2008.
Sa joie est immense.
Elle ne cessait de remercier la
résistance qui avait réussi à prendre en
captivité le soldat sioniste Shalit et
qui a pu diriger des négociations pour
arriver à ces résultats positifs.
La captivité du
soldat sioniste
Les deux résistants
Hamed Al-Rantissi et Mohammed Farwana
étaient tombés en martyre durant
l’opération qui avait pour but de mettre
la main sur le soldat sioniste. Leurs
mères ont insisté à être présentes et à
participer à la joie des libérés et de
leurs familles.
La mère du martyr Al-Rantissi
était présente, en dépit de son état de
santé fragile, venant de se faire
opérer. Elle est très fière. Elle sent
que le sang de son fils n’a pas coulé
pour rien. Son fils est parti pour
donner la vie à ces centaines de
Palestiniens qui retrouvent la liberté,
la vie.
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