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Rapport de CPI

La grossesse des femmes des captifs,
une créativité résistante
CPI

Mercredi 20 février 2013

Naplouse – CPI

Au mois béni de Ramadan de l’année dernière, une nouvelle a attiré l’attention de plus d’un. Il s’agissait de la naissance de l’enfant Mohanned Al-Zian. C’est l’enfant d’une femme libre et d’un homme captif, enfermé dans les prisons de l’occupation sioniste depuis des années, condamné à 25 perpétuités et à 25 ans supplémentaires. Cela a été une expérience difficile mais réussie. Cette réussite a ouvert la porte aux autres captifs. Tous veulent l’essayer, défiant les occupants et leurs mesures draconiennes.

A l’époque, les médias ont saisi l’affaire. Ils voulaient en profiter pour la mettre en lumière et surtout pour connaître comment la dame est tombée enceinte. Les défenseurs des droits des captifs étaient satisfaits de voir le rêve du captif se réaliser, le rêve d’avoir un enfant. Ils n’étaient pas satisfaits seulement pour la réalisation du rêve, mais aussi de voir en cet acte une nouvelle sorte de résistance contre l’occupation. Les Palestiniens trouvent toujours un moyen de résistance, selon les temps, selon les circonstances, selon les conditions. Cela met toujours les occupants et leurs chefs dans l’embarras, dans l’hésitation.

Nous savons que cette expérience n’était pas la première du genre. Plusieurs tentatives l’avaient précédée ; plusieurs autres l’ont aussi suivie.

Et pour ce couple, c’est leur troisième tentative qui a réussi. Ces bourreaux privent les captifs palestiniens de tous leurs droits ; cependant, ils permettent aux détenus israéliens de rencontrer leurs femmes assez souvent.

Un cri de vie

Le captif Al-Zain dit que l’idée l’a séduit. Puis lui et sa femme ont pris la décision, au début de l’année 2011, de défier tous les obstacles. La vraie raison de cette expérience était de lancer un cri, un cri fort pour attirer l’attention vers eux, pour dire que les captifs existent, qu’il ne faut pas les oublier. La plupart des captifs ont adhéré à cette idée créative.

Sa femme, qui vivait avec ses deux filles, sans le père, durant 15 ans, a voulu donner un nouvel espoir aux familles des captifs. Elle a décidé d’avancer dans ce chemin coûte que coûte, en défiant toutes les difficultés.

Ils avaient décidé, ils se sont appliqués, ils ont réussi, ils ont eu le petit Mohanned. C’est une victoire pour un captif, pour tous les captifs.

Les précédentes expériences

Fouad Al-Khafach, chercheur dans les affaires des captifs, souligne que beaucoup de captifs ont déjà tenté l’expérience, sans succès, à l’instar du captif Abbas As-Sayyed, un chef du mouvement du Hamas, ainsi que le captif Hossam Badran, avant qu’il ne soit libéré lors de la dernière transaction d’échange de détenus.

Le mouvement des captifs a discuté du sujet et a donné son approbation à condition qu’il soit mené dans un secret total, qu’il n’attire pas l’attention des occupants sionistes afin qu’ils ne puissent arrêter le processus.

Une telle opération est très risquée. Entamer cette opération, dit Al-Khafach, reflète le moral d’acier des captifs palestiniens, malgré tout ce que les occupants sionistes font pour l’entamer.

Avoir un enfant de cette façon porte deux sens. Tout d’abord, les captifs condamnés à vie trouvent ainsi leur vie renouvelée. Puis cette opération est un grand défi aux occupants qui font tout pour vider la vie de son sens.

Finalement, le centre Razzan de FIV (Fécondation In Vitro) a pratiqué des dizaines d’opérations pour aider les femmes des captifs à avoir un enfant de leurs maris enfermés dans les prisons de l’occupation israélienne. Cela exprime la forte volonté des captifs et de leurs femmes, leur grande patience, dit Dr. Salem Abou Khayzeran, directeur du centre.

 

 

   

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Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...

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