Centre
Palestinien
d'Information
Rapport
L'ascension de l'homme des missions sales reflète la montée du
fascisme en «Israël»

Photo CPI
Vendredi 20 février 2009
Al-Quds occupée – CPI
Voilà que le sioniste extrémiste Libermann
gagne le troisième rang dans les élections israéliennes. Cette
montée de l’extrême droite a semé la confusion générale parmi
les politiciens israéliens de tous bords.
En effet, la victoire de ce Libermann
reflète un changement radical de la société israélienne envers
les questions vitales de l’Etat hébreu, surtout envers les
relations avec les Arabes.
Non à Libermann !
Les deux partis principaux israéliens Likoud
et Travailliste veulent se montrer intéressés pour aller loin
dans les « projets de paix ». Ils ont alors peur de cette
victoire. Le travailliste Barak dit que ce n’est pas la tasse de
thé de Libermann, qu’il ne s’assiéra jamais avec lui dans un
même gouvernement, rapporte le journal hébreu Haaretz, le 11
février.
L’homme des missions sales !
Ahmed Attaiyeb, membre arabe de la Knesset,
le parlement israélien, voit que la montée en puissance de la
popularité de Libermann représente une tendance dangereuse qui
règne actuellement dans la société israélienne. C’est une
tendance fasciste qui envahit l’Entité sioniste. Le racisme est
en ascension permanente depuis quelques années.
Libermann est connu pour sa position
discriminatoire contre les Arabes. Pendant sa campagne
électorale, il a fait beaucoup de provocations contre les Arabes
de l’Etat hébreu. Il a appelé à les chasser. Il prétend que ce
sont les Palestiniens des territoires occupés en 1948 qui
constituent le problème numéro un de l’Entité et non ceux de
1967.
Et pendant l’affreuse guerre menée par les
Israéliens contre la bande de Gaza, il est allé jusqu’à dire
qu’il faut frapper Gaza avec des bombes atomiques. Auparavant,
il avait appelé à bombarder le Haut Barrage de l’Egypte.
C’était pendant le gouvernement du Likoud,
en 1996, que Libermann avait été connu sur la scène politique.
Il occupait alors le poste de directeur du bureau du premier
ministre israélien de l’époque, Netannyahou. Et c’était à la
même époque qu’il avait été connu en tant qu’homme des missions
sales.
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