Rapport
Le cinquième jour
du mois béni de Ramadan :
commémoration du massacre d'Al-Lid (Lod)
CPI
Photo: CPI
Jeudi 18 juillet 2013
Palestine – CPI
Nombreux sont les
massacres, les carnages, les boucheries
collectives perpétrés par les occupants
sionistes à l’encontre du peuple
palestinien. Le massacre d’Al-Lid (Lod)
en est un.
Le 11 juillet 1948,
tombé cette année le cinquième jour du
mois béni de Ramadan, une unité de
commandos sioniste guidée par le
terroriste Moshé Dayan a pénétré la
ville d’Al-Lid (Lod), sous une
couverture d’obus de canon et a perpétré
son affreux massacre, tuant 426
personnes dont 176 dans la mosquée de la
ville, la mosquée de Dehmech.
Attaquer la ville
En effet, Ben Gourion
avait décidé l’opération « Dany »,
opération visant à attaquer les villes
d’Al-Lid et Ar-Ramla, au milieu de la
route entre les grandes villes de Jaffa
et d’Al-Quds (Jérusalem). Il a ordonné à
Yigal Allon, le chef de l’opération, de
bombarder la ville par le ciel, première
attaque de la sorte. L’attaque aérienne
faite contre le centre de la ville, les
combattants volontaires se sont vus
obligés de quitter la ville. La Légion
Arabe s’est retirée aussi sous l’ordre
de son commandant.
Les combattants qui
s’étaient réfugiés dans la mosquée
avaient montré le signe de vouloir se
rendre, mais les forces sionistes
d'occupation les ont tous exterminés.
Isoler
la ville
Les sionistes avaient
travaillé de façon à isoler les deux
villes de tout soutien pouvant venir de
l’est. Isolée et attaquée de partout par
les canons et les tanks, la ville d’Al-Lid
n’a pu continuer à résister.
Les sionistes ont
concentré leurs efforts sur la ville
d’Al-Lid. Vers midi, aux alentours du
village de Daniel, ils ont attaqué la
ville de son côté oriental. La ville a
pu arrêter leur attaque, et a fait
soixante tués dans le rang des
sionistes.
C’est vers 16 heures,
quand les combattants n’ont plus eu de
munitions, que les sionistes ont pu
pénétrer. Ils ont ouvert le feu sur
toute la population sans aucune
distinction.
Ensuite, un peloton
de l’armée jordanienne a pu entrer dans
la ville, ce qui a renforcé le moral de
la population de la ville, mais les
terroristes sionistes ont ouvert le feu
sur toute personne qui osait sortir dans
la rue. A ce moment, plus de 250
Palestiniens ont été tués, une rapide
tuerie des plus affreuses.
La
volonté de tuer
Le journal hébreu
Yediot Ahronot a publié quelques détails
du massacre, le 2 mai 1972, détails
racontés par le colonel réserviste Moché
Kalman. Il raconte que la brigade
Jiphthah, avec la huitième brigade, ont
pénétré dans la ville d’Al-Lid et ont
mis la main sur son centre. La ville a
hissé les drapeaux blancs. Les habitants
se sont rués sur la Grande mosquée et
l’église d’à côté. Le lendemain :
« L’ordre a été donné à nos hommes
d’ouvrir le feu sur tout ce qui
bougeaient dans la ville. Le nombre de
victimes a atteint 250 personnes. Il n’y
a eu que 24 blessés ». Ainsi, il
confirme la volonté de tuer, de
massacrer les gens civils ou non.
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