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Centre Palestinien d'Information

Rapport

Des Ulémas : Le retour au pays est un droit intouchable


Photo CPI

18 mai 2008

Palestine - CPI

Les réfugiés palestiniens avaient été forcés de quitter leur terre en 1948. Ils gardent alors le droit d'y retourner. C'est un droit duquel personne, palestinien ou non, ne pourra faire concession. C'est une ligne rouge. Aucun dirigeant ne pourra la dépasser.

Le droit au retour, collectif ou personnel, reste un droit intouchable ; il ne devient pas désuet avec le temps, insistent les Ulémas palestiniens. Il faut continuer à s’y attacher. Pour sa part, la communauté internationale devra faciliter aux Palestiniens le retour à leurs domiciles. Elle devra même faire tout ce qui est en son pouvoir pour qu'ils obtiennent leur droit.

Religieusement

Dr. cheikh Akrama Sabri est président du Comité Islamique Suprême, dans la ville d'Al-Quds, et le prêcheur de la sainte mosquée d'Al-Aqsa. Il dit que la Nakba, la Catastrophe de l'année 1948, n'était pas la première du genre. Depuis la déclaration de Balfour de 1917 et la tombée de la Palestine sous le mandat britannique, il y en a eu plusieurs.

Dans des déclarations données au quotidien « Palestine », le cheikh Sabri attire l'attention sur le fait que l'Organisation des Nations Unies avait imposé la condition du retour des réfugiés palestiniens à leurs domiciles avant de reconnaître l'« Etat d'Israël ». L'Entité Sioniste avait accepté cette condition, avant qu'elle ne fasse un pas en arrière.

Il faut s'attacher au droit légitime du retour. Personne parmi les Palestiniens n'a le droit de signer quoi que se soit contre l’indemnisation d'une maison ou d'un morceau de terre. La compensation sera considérée comme une vente. Et la vente, dans ce cas, est non autorisée. C'est vrai qu'on vend sa maison ; mais en fait, dans ce cas, c'est un droit commun qui est mis en vente. Un droit commun éternel. Le droit de prescription ne s’applique pas à lui.

Ce droit se compose de deux volets, dit le cheikh Sabri. Le premier est un droit personnel : la succession. Le deuxième est un droit commun qui concerne les sept millions de réfugiés palestiniens dispersés partout dans le monde. Ils gardent toujours le droit de retourner à leur terre.

L'immigration du Prophète

Dans le même contexte, Dr. Hassan Al-Joujou, président du tribunal d'instance de Gaza, confirme le devoir de s'attacher au droit au retour. C'est un droit aussi bien légal que national assuré par le saint Coran : {Certes, ils ont eu la permission de combattre, parce qu'ils avaient été oppressés, et certes pour les aider Allah est Puissant...}. C'est un droit qui passe des grands aux petits, et non comme le dit l'Entité sioniste, que les petits oublient après que les grands meurent. « La nouvelle génération palestinienne est encore plus attachée à son droit au retour à sa terre », confirme-t-il.

Le prophète Mohammed s'était retrouvé obligé d'émigrer de la Mecque. Son regard demeurait pourtant toujours dirigé en sa direction. Il répétait que la Mecque resterait pour lui la terre bien aimée.

Autant les Palestiniens restent attachés à leur droit au retour, autant ce problème reste vivant, remarque le cheikh Sabri.

Pour ce qui est des pays arabes et islamiques, la communauté internationale, il est de leur devoir d'assumer leurs responsabilités envers la question palestinienne dont le droit au retour.

Et quant aux Ulémas et conférenciers de la nation musulmane, ils devront continuer à donner des explications concernant ce droit. Pour le moment, c'est difficile de mettre ce droit en application. Le peuple palestinien ne peut que s'armer de patience, sans pour autant laisser tomber ses droits.

Pour leur part, les prédicateurs des mosquées devront continuer à parler de la patrie et du droit au retour. Les universités, les écoles et leurs programmes devront insister continuellement sur ce droit, confirme Dr. Hassan.

On ne peut pas compter sur les dirigeants arabes et musulmans pour soutenir le peuple palestinien ; ils sont trop déchirés et trop faibles. Dr. Hassan appelle alors les peuples arabes et musulmans à assumer leur rôle, à commémorer la Nakba et à consacrer ce jour à la solidarité avec le peuple palestinien.

Article publié par le quotidien « Palestine », résumé et traduit par le CPI



Source : CPI
http://www.palestine-info.cc/...


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