Rapport
Les fidèles
donnent de leur vie pour prier dans
la sainte mosquée d'Al-Aqsa
CPI
Photo: CPI
Mercredi 17 juillet 2013
Al-Quds occupée – CPI
La sainte mosquée
d’Al-Aqsa est le troisième lieu le plus
sacré des Musulmans. Tout Musulman veut
en effet y accomplir ses prières, en
particulier dans le mois béni de
Ramadan. Les occupants sionistes
interdisent aux jeunes palestiniens de
s’y rendre. Les jeunes sont cependant
prêts à y aller par tous les moyens,
faisant fi de toutes les mesures de
l’occupant, prêts à y laisser la vie
s’il le faut.
Un
rêve des plus chers
Pour réaliser leur
rêve des plus chers et aller prier dans
la sainte mosquée d’Al-Aqsa, les jeunes
palestiniens défient les patrouilles des
occupants sionistes, leurs tours de
contrôle, leurs technologies. Pour
répondre présents à l’appel de la prière
de la sainte mosquée d’Al-Aqsa, surtout
dans le mois béni de Ramadan, ils sont
prêts à escalader le mur de séparation
discriminatoire séparant la ville d'Al-Quds
de la Cisjordanie, et à le sauter.
Ils le sautent, défiant sa hauteur,
l’arrestation sioniste, les tirs
sionistes, et même la mort.
Un mur
à dépasser
Le jeune palestinien Mohammed Abdou
Ar-Rahim, d’un camp de réfugiés de la
ville de Ramallah, confie au
correspondant du Centre Palestinien
d’Information (CPI) : « Nous avions bien
observé le lieu afin de déjouer les
patrouilles de l’occupation sioniste.
Puis, avec une longue échelle, nous,
cinq copains et moi, nous avons traversé
le mur ».
« Les occupants
sionistes interdisent en fait tout jeune
de moins de quarante ans d’entrer dans
la sainte ville d’Al-Quds, ajoute-t-il.
Notre amour pour la sainte mosquée d’Al-Aqsa
nous pousse à défier tous les dangers et
interdictions de l’occupation sioniste.
En tout cas, nous ne pouvons pas
accepter les instructions d’un occupant
usurpateur. »
Un
droit à reprendre
Le jeune Khalil
Masoud, 18 ans, de la ville de Ramallah,
a vu son pied se briser en sautant le
mur de séparation discriminatoire.
Malgré cela, il dit : « Mais même si
toutes mes côtes se brisent, je
continuerai à essayer de traverser le
mur. Je n’ai aucunement peur des tirs.
La prière dans la sainte mosquée d’Al-Aqsa
est notre droit et nous ne les laissons
pas nous priver de notre mosquée ».
Pour sa part, le
jeune Mustapha Ali, du camp de Qalandia,
est monté au-dessus du Mur avec une
échelle, mais il est descendu en
utilisant une corde.
« Beaucoup de jeunes, en sautant le
Mur, se blessent. D’autres tombent entre
les mains des soldats israéliens et
leurs patrouilles », a-t-il dit.
Tous ces jeunes
palestiniens sont d’accord à dire que
tout devient facile lorsqu’il s’agit de
se rendre à la sainte mosquée d’Al-Aqsa
et de contrarier les projets sionistes
destinés à la judaïser. Dépasser le mur
de séparation discriminatoire a un bon
goût de victoire, disent-il.
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