Centre Palestinien d'Information

Rapport

Al-Quds, Al-Aqsa et les captifs resteront les questions principales à défendre

Photo CPI

Jeudi 16 avril 2009

Vendredi dernier, le 10 avril 2009, dans toutes les mosquées de la bande de Gaza, les prédicateurs ont focalisé leur discours sur les dangers dont la ville d’Al-Quds et la sainte mosquée d’Al-Aqsa sont le sujet. En effet, les Israéliens ne cessent guère leurs travaux de creusement, de judaïsation, de déportation…

Les prêcheurs ont également parlé de l’affaire des captifs palestiniens détenus dans les prisons israéliennes et de leurs souffrances.

Une attaque sioniste contre Al-Quds

Ces derniers mois, les attaques sionistes contre la ville d’Al-Quds ne cessent d’augmenter. Plus de terrains sont confisqués. Plus de maisons et de biens sont démolis. Le mur discriminatoire de séparation continue à s’édifier. Les habitants sont malmenés, humiliés, harcelés dans tous les détails de leur vie quotidienne.

Les prédicateurs parlent de ces Sionistes qui ferment des maisons et en sortent les habitants, qui détruisent les terrains, qui ferment les routes et installent partout des barrages.

Les bâtiments de la ville sont l’objet d’une destruction systématique, sans faire attention au fait qu’ils fassent partie du patrimoine historique arabo-islamique de la ville, surtout dans l’ancien bourg, expliquent les prêcheurs.

Et dans la zone historique de Bab-Maghariba, les Sionistes continuent leurs creusements, sous les fondations de la sainte mosquée d’Al-Aqsa et dans ses alentours. Ils préparent le terrain pour la détruire. Ils ont l’intention de bâtir un temple à sa place.

Et pour arriver à leur fin, ils ne cessent d’interpeller les Palestiniens, habitants natifs de la ville. Ils ne cessent leurs harcèlements et leurs agressions contre les croyants qui viennent accomplir leurs prières dans la grande mosquée. C’est un programme sioniste qui vise à effacer l’aspect arabo-islamique dans toute la ville d’Al-Quds.

Salutation aux habitants de la ville

Tous les prédicateurs ont salué les Palestiniens, natifs de la ville d’Al-Quds, et leur résistance. Ils les appellent en même temps à continuer à défendre leur ville contre les opérations de judaïsation incessantes. Les habitants de la sainte ville d’Al-Quds sont dans un djihad perpétuel, du fait qu’ils ne cesse de défendre les lieux saints islamiques.

Les captifs et leur jour

Puis les Imams des mosquées de la bande de Gaza ont centré leur discours sur les captifs palestiniens internés dans les prisons israéliennes. Ils incitent tout le monde à adhérer aux activités soutenant leur cause.

Les captifs enfermés derrière les barreaux de l’occupation israélienne sont, eux aussi, le sujet d’une campagne d’harcèlement de la part des administrations pénitentiaires israéliennes. Un harcèlement destiné à briser leur moral et leur volonté.

Dans le jour du captif palestinien, à venir le 17 avril, il est primordial, disent les prédicateurs, de participer aux manifestations, aux sit-in et à toutes les activités organisées ce jour pour soutenir nos frères souffrant le martyre dans les prisons israéliennes.

Actuellement, plus de 12 mille Palestiniens vivent dans les prisons israéliennes. Parmi eux se trouvent des enfants, des femmes, des personnes âgées, des malades, des députés.

Appels de détresse

Dans leurs discours, les Imams ont adressé des appels aux pays arabo-islamiques, surtout à leurs dirigeants, pour qu’ils réagissent de façon sérieuse pour venir en aide à la sainte mosquée d’Al-Aqsa et aux captifs. Ils les appellent à faire des pressions sur les autorités de l’occupation israélienne pour qu’elles cessent toutes ces violations pratiquées à l’envers de la ville d’Al-Quds et de sa sainte mosquée d’Al-Aqsa. Ils les appellent à mettre ces sujets sur la table de discussion, au lieu de discuter d’une soi-disant paix avec les occupants israéliens et d’une normalisation avec les occupants.

Pour leur part, les peuples arabo-islamiques doivent sortir dans les rues dans des manifestations de solidarité avec Al-Quds occupée, Al-Aqsa et les captifs palestiniens.