Centre Palestinien
d'Information
Rapport
Les familles palestiniennes prises systématiquement en
cible par les forces israéliennes
Photo CPI
Jeudi 15 janvier 2009
Gaza – CPI
Des enfants, des frères, des sœurs, des
mari,s des femmes, des personnes âgées, des familles entières,
tous sont les cibles de ce carnage mené par les forces
israéliennes d'occupation. Le nombre de martyrs ne cesse
d’augmenter.
Les occupants israéliens prétendent qu’ils ne
prennent pas en cible les civils. Néanmoins, notre Centre
Palestinien d’Information (CPI) remarque qu’ils visent et
liquident des familles palestiniennes toutes entières.
Pendant ces semaines d’agression, les crimes
contre les civils étaient nombreux.
Au Nord
Au Nord de la bande de Gaza, cinq sœurs d’une
même famille, Baaloucha, ont trouvé la mort quand l’aviation
militaire israélienne a bombardé, pendant le deuxième jour
d’agression, la mosquée de Aqil. Cette mosquée de trois étages
dans le camp de Jabalia, située dans un lieu des plus densément
peuplé au monde, a été détruite ainsi qu’une maison avoisinante.
Des sœurs et frères
Cinq sœurs habitant dans cette maison sont
tombées en martyre. Seul un tout petit nourrisson de deux
semaines, une fille, est en vie. Jawahir, 4 ans, jusqu’à Tahrir,
17 ans, toutes sont mortes.
Le 30 décembre 2008, les forces israéliennes
d'occupation ont tiré un missile sur trois enfants de la famille
Hamdane. Ils ne faisaient que jouer à côté de leur maison. Deux
filles, Lamyaa, 4 ans, et Haya, 11 ans. Un garçon, 10 ans.
Le jeudi 1er janvier 2009, les chasseurs
bombardiers israéliens F16 ont tiré un missile en direction de
la maison de la Palestinienne Fatima Salah, 42 ans, à Jabalia.
Elle a perdu la vie sur-le-champ ; deux de ses nièces ont été
blessées.
Rayyan et 14 membres de sa famille
Pour tuer le chef palestinien Nazar Rayyan,
les forces israéliennes d'occupation ont commis l’un des crimes
les plus affreux. Les chasseurs bombardiers israéliens ont lancé
plusieurs missiles contre sa maison. Dans sa maison de cinq
étages, dans le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia, vivait
avec lui sa famille très nombreuse. 14 membres de la famille ont
trouvé la mort, femmes, filles, jusqu’au bébé de deux ans Asaad.
Deux frères et des petits-fils
A peine une heure plus tard, l’aviation
militaire israélienne a bombardé Beit Hanoun pour tuer la fille
Oyoun, 16 ans, et son frère de deux ans seulement. Quarante
autres civils dont 27 enfants ont été blessé, plusieurs
grièvement.
Le dimanche 4 janvier, c’était la maison du
Palestinien Risq Tantich, à Beit Lahya, au nord de la bande de
Gaza, qui avait le droit à un obus de l’artillerie israélienne.
Risq a perdu deux petits-fils qui jouaient sur le toit de la
maison.
Peu après, les forces israéliennes
d'occupation ont bombardé un groupe de Palestiniens, à Beit
Lahya également. Plusieurs personnes sont tombées, blessées.
Après l’arrivée des secouristes, le lieu du crime a encore une
fois été bombardé. Neuf personnes y ont laissé la vie. Un père
et ses deux enfants en font partie.
Tuer une famille toute entière
Les tanks ont tiré sur la maison de Samir
Dib, dans le camp de réfugiés palestiniens de Jabalia. Il est
tombé en martyre, ainsi que sa mère, trois de ses enfants, cinq
de ses neveux, entre autres.
Khan Younes
Dans cette région martyre de Khan Younes,
l’aviation militaire israélienne a commencé ses crimes le soir
du 29 décembre. Elle a tué quatre personnes et un garçon de 9
ans.
Puis, l’après-midi du 2 janvier, un chasseur
bombardier israélien a tiré un missile sur trois enfants qui
jouaient dans une ruelle, dans le quartier d’Al-Qarara, à l’est
de Khan Younes. Tous sont tombés en martyre.
Sur le même quartier, les Israéliens lâchent
leurs bombes, le 8 janvier, pour tuer deux frères et deux
enfants qui travaillaient leur terre, dans le quartier Al-Farahine.
Rafah
A Rafah également, c’est le 29 décembre que
les chasseurs bombardiers israéliens ont commencé leurs crimes.
Ils bombardent la maison de Zyad Al-Absi, alors qu’il n’avait
pourtant aucune relation avec la résistance, hormis le fait
qu’il ne se laissât pas chasser de sa terre. La maison tombe sur
lui et sur sa famille. Il a perdu trois de ses enfants, dans
leur sommeil. Lui, sa femme et trois autres enfants ont été
blessés.
Finalement, nous ne pouvons pas tout
énumérer, la liste de familles qui meurent sous les bombes
israéliennes étant trop longue ; et elle ne cesse de se
prolonger depuis la préparation de ce rapport.
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