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Rapport du CPI
Recommandation
sioniste : éviter toute confrontation de
grande ampleur avec Gaza
CPI
Photo: CPI
Vendredi 14 septembre
2012
Palestine – CPI
"Le jeu de la guerre"
est le titre de la douzième conférence
internationale organisée par l’institut
israélien de la politique
anti-terroriste du centre de Herzliya,
révèlent des conseillers militaires
sionistes.
Les conseillers
croient que dans le cas de la tombée
d’une roquette Qassam sur l’entité
sioniste qui causerait beaucoup de
victimes, "Israël" se trouvera obligé de
mener une opération de grande envergure
contre des buts du mouvement de la
résistance islamique Hamas, dans la
bande de Gaza. Dans ce cas, un grand
nombre de roquettes tomberont dans la
profondeur de l’entité sioniste, ce qui
obligera cette entité à mener une grande
opération terrestre contre la bande de
Gaza.
Pour éviter ce
scénario, "Israël" devra user tous les
moyens de pressions possibles et de
façon intelligente et responsable, afin
d’éviter une aventure militaire très
dangereuse, disent les conseillers. Elle
devra profiter des grandes puissances
afin d’assurer la stabilité et la
sécurité dans la région. Elle devra tout
faire pour améliorer ses relations avec
les pays qui peuvent influencer le
Hamas, directement ou indirectement,
comme l’Egypte, la Turquie, et l’Arabie
Saoudite. Ces derniers pourront
intercéder pour stopper tout
détérioration sécuritaire. "Israël"
devra s’empêcher d’entrer dans le jeu
des organisations palestiniennes qui
travaillent au service de l’Iran et du «
djihad international ».
Les conseillers
croient aussi qu’"Israël" devra se
préparer militairement, civilement,
politiquement et mondialement afin qu’il
soit prêt s’il est obligé de s’embarquer
dans une opération militaire terrestre
dans la bande de Gaza, une opération qui
pourra causer une grave détérioration
régionale. "Israël" devra être prêt en :
1- renforçant tous
les systèmes militaires,
2- préparant une
légitimité internationale et un accord
intérieur,
3- préparant le front
intérieur pour faire face aux pertes,
4- désignant des
banques d’objectifs réalisables et la
politique du lendemain.
Pour sa part, le
ministre sioniste de la guerre Ehud
Barak a prétendu que son armée a la
capacité de réoccuper la bande de Gaza,
si une décision politique était prise.
Et le chef
d’état-major israélien Benny Gantz a dit
qu’il n’exclut pas une invasion
militaire de la bande de Gaza. Il pense
qu’il y aura une nouvelle guerre
offensive, surtout parce que le système
du "Dôme de fer" ne constitue une
réplique suffisante à la menace des
roquettes dans la région.
Par ailleurs,
l’expert israélien dans les affaires
arabes Tsivi Baril pense que le temps
est propice pour lever le blocus de la
bande de Gaza, pour normaliser les
relations avec la direction du Hamas,
pour permettre aux pays européens et aux
Etats-Unis d’investir dans la bande de
Gaza, pour permettre à l’économie de
Gaza de se développer à l’instar de la
Cisjordanie. En fait, n’est qu’une
grande tromperie la sanction imposée au
Hamas et l’interception des roquettes.
Article du
Centre de Herzliya, publié le 9
septembre 2012, traduit et résumé par le
département français du Centre
Palestinien d’Information (CPI)
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